Interview
Julien Sablé : « Je suis un joueur de club »
Après dix-huit mois difficiles à Lens, Julien Sablé arrive sur la Côte d'Azur pour suivre la trajectoire des Faé, Hellebuyck ou Bamogo, relancés par Frédéric Antonetti, un entraîneur qui l'a eu durant trois saisons sous ses ordres. Long entretien avec le nouveau numéro 13 niçois.Julien, tu viens de passer 18 mois à Lens où tu n'as joué que par intermittence, comment qualifierais-tu cette expérience ?
Quelque chose d'enrichissant. Même si cela a été difficile car je n'ai pas beaucoup joué. Sportivement ce fut douloureux. En étant souvent éloigné des terrains j'ai pu voir à quel point le football me manquait. Durant cette période je pense avoir rongé mon frein discrètement, sans faire de vague. Je me suis forgé, j'ai appris beaucoup sur moi-même. Ce n'est pas forcément facile de garder confiance en soi lorsque les éléments semblent être tous contre vous. Je suis content de ne pas avoir lâché pour rebondir aujourd'hui dans un club comme Nice.
A Lens tu n'entrais pas dans les plans de l'entraîneur ?
Le contexte était un peu particulier cet été. Personne n'avait prévu la descente de Lens. Du coup, économiquement parlant, le club devait se séparer de quelques gros salaires pour renflouer les caisses. Comme je n'avais pas joué du tout la fin de saison, lorsque Jean-Guy Wallemme a repris l'équipe je partais assez loin dans ses plans compte tenu de la concurrence à mon poste. Je suis parté en stage avec eux mais le RC Lens m'a ensuite dit de chercher un club, j'ai donc effectué quelques essais pour trouver une solution qui aurait pu arranger tout le monde. Pour x raisons ça ne s'est pas fait et au premier septembre j'ai réintégré le groupe et j'ai commencé à rejouer, en alternant titularisations et rencontres sur le banc. Je pense que j'ai donné à l'entraîneur ce qu'il attendait à chaque fois que l'on a fait appel à moi. Je suis un joueur de groupe. Même ceux qui ne jouent pas ont des objectifs communs avec les titulaires, j'ai essayé de ne pas faire sentir mon mal-être.

« Un seul objectif à court terme : me fondre dans le moule, sans faire de bruit »
Quelle est ton ambition personnelle en venant à Nice, qui est une équipe avec un groupe qui tourne bien à l'heure actuelle.
Lorsque j'ai eu le coach au téléphone il a été très clair avec moi. L'équipe tourne bien, Olivier (Echouafni) est en place et donne satisfaction. A terme si je prouve, je pourrais prendre son relais. Ce sera difficile mais c'est un honneur. Je vais essayer de voir dans un premier temps quel est mon niveau actuel même si je suis satisfait de ce que j'ai fait sur les derniers mois à Lens. Mon objectif à court terme, c'est de me fondre dans le moule. Intégrer discrètement ce groupe, essayer d'amener mes qualités.
Justement, que penses-tu pouvoir apporter à cette équipe niçoise ?
Je suis un joueur de caractère. J'ai porté le brassard de capitaine à St Etienne durant quatre saisons. J'amène beaucoup de courses, je pense être bon dans le pressing, jouer vite et simple à la relance. Je suis au service du collectif, devant la défense, pour compenser les manques qu'il peut y avoir durant un match.
Ton objectif premier, c'est de retrouver du temps de jeu ?
Pas dans un premier temps. Si c'est le but sur le court terme, il ne faut pas aller dans une équipe qui fonctionne bien. A Nice il y a du jeu et des résultats. Je vais essayer de me fondre dans le collectif, y aller crescendo. Discrètement mais avec volonté. Mais je pense que c'est mieux d'arriver dans un club qui tourne. Il est plus facile de s'exprimer lorsque l'on arrive dans une équipe qui gagne. Nice joue sur les trois tableaux, j'espère que ça va continuer longtemps comme ça.

« Antonetti m'a permis de donner le meilleur de moi-même à St Etienne »
On peut imaginer que la présence de Frédéric Antonetti qui t'a dirigé durant trois saisons à St Etienne a compté ?
C'est même le point décisif. Je l'ai eu 3 ans à St Etienne, il a lancé ma carrière au plus haut niveau. Grâce à lui j'ai pu aller au maximum de mon potentiel, aujourd'hui j'ai besoin de remettre de l'essence pour repartir donc je reviens le voir. Avec Fred, nous sommes remonté en Ligue 1 avec St Etienne en utilisant un schéma de jeu proche de celui pratiqué par Nice aujourd'hui. J'avais déjà David Hellebuyck à mes côtés, donc j'arrive en terrain connu.
Cette forte concurrence dans ton secteur de jeu que tu as connu à Lens, n'as-tu pas peur de l'affronter également à Nice ?
J'ai l'expérience pour gérer ça maintenant (sourire).
Quelque chose d'enrichissant. Même si cela a été difficile car je n'ai pas beaucoup joué. Sportivement ce fut douloureux. En étant souvent éloigné des terrains j'ai pu voir à quel point le football me manquait. Durant cette période je pense avoir rongé mon frein discrètement, sans faire de vague. Je me suis forgé, j'ai appris beaucoup sur moi-même. Ce n'est pas forcément facile de garder confiance en soi lorsque les éléments semblent être tous contre vous. Je suis content de ne pas avoir lâché pour rebondir aujourd'hui dans un club comme Nice.
A Lens tu n'entrais pas dans les plans de l'entraîneur ?
Le contexte était un peu particulier cet été. Personne n'avait prévu la descente de Lens. Du coup, économiquement parlant, le club devait se séparer de quelques gros salaires pour renflouer les caisses. Comme je n'avais pas joué du tout la fin de saison, lorsque Jean-Guy Wallemme a repris l'équipe je partais assez loin dans ses plans compte tenu de la concurrence à mon poste. Je suis parté en stage avec eux mais le RC Lens m'a ensuite dit de chercher un club, j'ai donc effectué quelques essais pour trouver une solution qui aurait pu arranger tout le monde. Pour x raisons ça ne s'est pas fait et au premier septembre j'ai réintégré le groupe et j'ai commencé à rejouer, en alternant titularisations et rencontres sur le banc. Je pense que j'ai donné à l'entraîneur ce qu'il attendait à chaque fois que l'on a fait appel à moi. Je suis un joueur de groupe. Même ceux qui ne jouent pas ont des objectifs communs avec les titulaires, j'ai essayé de ne pas faire sentir mon mal-être.

« Un seul objectif à court terme : me fondre dans le moule, sans faire de bruit »
Quelle est ton ambition personnelle en venant à Nice, qui est une équipe avec un groupe qui tourne bien à l'heure actuelle.
Lorsque j'ai eu le coach au téléphone il a été très clair avec moi. L'équipe tourne bien, Olivier (Echouafni) est en place et donne satisfaction. A terme si je prouve, je pourrais prendre son relais. Ce sera difficile mais c'est un honneur. Je vais essayer de voir dans un premier temps quel est mon niveau actuel même si je suis satisfait de ce que j'ai fait sur les derniers mois à Lens. Mon objectif à court terme, c'est de me fondre dans le moule. Intégrer discrètement ce groupe, essayer d'amener mes qualités.
Justement, que penses-tu pouvoir apporter à cette équipe niçoise ?
Je suis un joueur de caractère. J'ai porté le brassard de capitaine à St Etienne durant quatre saisons. J'amène beaucoup de courses, je pense être bon dans le pressing, jouer vite et simple à la relance. Je suis au service du collectif, devant la défense, pour compenser les manques qu'il peut y avoir durant un match.
Ton objectif premier, c'est de retrouver du temps de jeu ?
Pas dans un premier temps. Si c'est le but sur le court terme, il ne faut pas aller dans une équipe qui fonctionne bien. A Nice il y a du jeu et des résultats. Je vais essayer de me fondre dans le collectif, y aller crescendo. Discrètement mais avec volonté. Mais je pense que c'est mieux d'arriver dans un club qui tourne. Il est plus facile de s'exprimer lorsque l'on arrive dans une équipe qui gagne. Nice joue sur les trois tableaux, j'espère que ça va continuer longtemps comme ça.

« Antonetti m'a permis de donner le meilleur de moi-même à St Etienne »
On peut imaginer que la présence de Frédéric Antonetti qui t'a dirigé durant trois saisons à St Etienne a compté ?
C'est même le point décisif. Je l'ai eu 3 ans à St Etienne, il a lancé ma carrière au plus haut niveau. Grâce à lui j'ai pu aller au maximum de mon potentiel, aujourd'hui j'ai besoin de remettre de l'essence pour repartir donc je reviens le voir. Avec Fred, nous sommes remonté en Ligue 1 avec St Etienne en utilisant un schéma de jeu proche de celui pratiqué par Nice aujourd'hui. J'avais déjà David Hellebuyck à mes côtés, donc j'arrive en terrain connu.
Cette forte concurrence dans ton secteur de jeu que tu as connu à Lens, n'as-tu pas peur de l'affronter également à Nice ?
J'ai l'expérience pour gérer ça maintenant (sourire).
