Compte Rendu

Nice 0-1 Lille

Le Gym a perdu son invincibilité à domicile et l'occasion de revenir sur le trio de tête. Sous une météo une nouvelle fois catastrophique, les rouge et noir n'ont pas trouvé les solutions et ont eu le malheur de tomber sur une équipe lilloise qui a maîtrisé son sujet.A Nice, Stade du Ray Lille OSC bat OGC Nice 1 à 0 (mi-temps 1-0)

8.662 spectateurs

Arbitre :
M. Piccirillo

But : Bastos (7è) pour Lille

Avertissements : Rool, Coulibaly, Apam, Faé à Nice ; Balmont, Rami à Lille

Nice : Ospina - Diakité, Kanté, Apam, Rool (c) - Jeunechamp (Echouafni, 37è), Faé, Hellebuyck (Modeste, 58è) - Bamogo, Mouloungui, Ben Saada (Modeste, 58è)

Lille : Malicki - Debuchy, Rami, Plestan, Emerson - Balmont, Mavuba (c), Cabaye (Dumont, 76è), Obraniak (Chedjou, 87è), Bastos - Frau (Vittek, 27è)Décidemment, l'OGCN pourra maudire la météo. Le beu temps légendaire de la Côte d'Azur a laissé place aux orages et les aiglons se sont retrouvés en pleine tempête. Soyons clair, il ne s'agit pas de mettre la mauvaise passe actuelle sur le compte d'un ciel peu clément ou d'un terrain détrempé. D'ailleurs, à l'issue du match David Hellebuyck qui ne manie pas la langue de bois ne se cherchait pas d'excuses « nous sommes passés au travers, c'est notre faute, il ne faut pas parler du terrain ou du temps ». Mais l'on peut tout de même constater que depuis le report du match face à Grenoble, le Gym, alors sur une forme olympique, n'est plus le même.

En huit jours, les aiglons n'ont engrangé qu'un petit point en trois rencontres et perdu six places au classement. Rien de dramatique lorsque l'on sait que le podium n'est qu'à trois points devant et qu'une huitième place en fin de saison serait un nouveau coup de maître pour la formation de Fred Antonetti compte tenu du budget du club. Mais l'appétit venant en mangeant, on espérait mieux de cet OGC Nice en cette fin d'année 2008.

Ce match face à Lille, le troisième en huit jours donc, a eu un scénario différent des deux précédents. A Marseille les rouge et noir avaient fait jeu égal mais pêché dans la finition. Face à Grenoble ils n'avaient pas trouvé la clé d'une équipe regroupée derrière. Aujourd'hui face au LOSC, il faut bien reconnaître que ce sont les visiteurs qui ont eu la mainmise sur le match. En début de partie les lillois faisaient feu de tout bois. Obraniak puis Frau tentaient leur chance d'entrée. La troisième tentative était la bonne, Obraniak s'échappait sur la gauche, centrait pour Bastos esseulé dans l'axe de la surface niçoise qui enchaînait contrôle - volée du gauche pour battre Ospina. Un geste limpide du brésilien qui donnait très tôt l'avantage à sa formation (0-1, 7è).

Nice tentait de répliquer par Ben Saada (10è, 37è) et Bamogo (26è) mais cela manquait cruellement de précision. Les rouge et noir, en difficulté dans les duels, laissaient le ballon à leur adversaire. Il fallait même un grand David Ospina, décisif à deux reprises sur un coup franc puis un corner rentrant de Bastos pour que le Gym regagne les vestiaires avec un seul but de retard.

La deuxième mi-temps était beaucoup moins tonique que la première. Il faut dire que les joueurs eurent un grand mérite à déployer un bon football durant quarante cinq minutes sur une pelouse indigne. La pluie, le vent, le tonnerre (rien que ça !) redoublant après la pause, il devenait alors difficile de construire. Nice faisait alors jeu égal avec son adversaire mais c'est le LOSC qui se montrait toujours le plus menaçant. Ospina - la satisfaction niçoise du match - par deux fois sortait le grand jeu devant Obraniak pour laisser son équipe dans la partie (68è). Bamogo décalé par Modeste sollicitait Malicki pour... la première frappe cadrée niçoise (72è) ! Nice essayait mais il manquait une lueur de génie aux aiglons, ce petit plus qui faisait la différence le mois dernier. Lille s'imposait donc logiquement au Ray et revenait à égalité de points avec les rouge et noir en championnat.

Samedi prochain à Toulouse, l'OGCN essayera de terminer l'année 2008 sur une bonne note en atteignant le cap des 30 points à la trêve, un total qui aurait fait rêver beaucoup de supporters (et de dirigeants !) en début de saison.