Les Aiglons n'ont rien à se reprocher. Après avoir joué à la perfection deux contres en première période pour mener 2-0, ils ont subi la pression lyonnaise. Juninho sur deux coups francs (litigieux d'ailleurs) ramenait le score à 2-2. Alors que le Gym pensait revenir avec un point mérité sur la Côte, l'arbitre-assistant a faussé la rencontre en accordant un penalty imaginaire dans les arrêts de jeu. De quoi être révolté après une telle débauche d'énergie réduite à néant.A Lyon, Stade de Gerland, Olympique Lyonnais bat OGC Nice 3 à 2 (mi-temps 1-2)

35.925 spectateurs

Arbitre : M. Cailleux

Buts : Juninho (39è, 73è), Benzema (94è pen) pour Lyon ; Bamogo (3è) et Rémy (22è) pour Nice

Avertissements : Juninho à Lyon ; Kanté, Hognon, Fae, Bamogo à Nice

Expulsion : Rool (94è) à Nice

Lyon : Lloris - Reveillère, Cris, Bodmer, Mensah - Makoun, Källström (Benzema, 46è), Ederson (Govou, 77è), Juninho, Mounier - Fred (Piquionne, 65è)

Nice : Letizi - Diakité, Hognon, Kanté, Rool - Echouafni (c ; Coulibaly, 74è), Faé, Hellebuyck - Bamogo (Cid, 84è), Rémy, Mouloungui (Ben Saada, 64è)Le Gym s'inclinant à Lyon, même pour les plus grands fans des aiglons, ce n'était pas un résultat improbable. Plus compliquée à digérer est la manière dont se sont déroulés les débats ce soir au Stade Gerland.

Durant la première demi-heure de jeu, Nice a profité de largesses de la défense lyonnaise pour se présenter deux fois face à Hugo Lloris : bilan, deux buts, 100% de réussite ! Dès la 3è minute Bamogo était lancé par Hellebuyck. Il ajustait bien son ex-coéquipier et Lloris devait aller chercher le ballon au fond de ses filets pour la première fois de la saison.

On s'attendait alors à une réaction de l'OL, elle sera timide. Signée Mounier tout d'abord (qui s'emmêlait les pinceaux) puis Ederson qui butait sur Letizi. Le Gym plantait une deuxième banderille par l'ex-gone Loïc Rémy, auteur d'un numéro de soliste étonnant dans la surface, résistant durant plusieurs mètres au retour de Cris. En bout de course après plusieurs crochets il plaçait une frappe molle hors de portée d'Hugo Lloris pour un 2-0 incroyable pour les aiglons !!!

Lyon se réveillait enfin, mais ce n'était pas Fort Alamo dans la surface niçoise (tout du moins pas encore...). Le plus actif était l'ancien aiglon Ederson qui tentait sa chance suite à un corner mal renvoyé mais trouvait un Letizi impeccable sur la trajectoire. Alors que Nice parvenait à maitriser son adversaire, l'OL s'en remettait aux coups francs de Juninho : à 25m légèrement décalé côté droit le brésilien enroulait un ballon parfait dans la lucarne de Letizi (1-2, 40è). Plus qu'un but d'avance pour le Gym au moment de rejoindre la pause.

Au retour des vestiaires, l'organisation de l'OL avait changé, Benzema remplaçant Källström. Un changement qui fera beaucoup de mal à l'OGCN, l'international français se révélant tout simplement inarrêtable durant 45 minutes. Nice tremblait une première fois sur une tête de Bodmer sur le poteau (47è), puis sur une frappe de Benzema (50è) sortie par un grand Letizi. Benzema qui passait cinq minutes plus tard toute la défense niçoise en revue, gardien compris, avant d'adresser un centre tir qui longeait la ligne de but sans trouver preneur.

Nice faisait le dos rond mais perdait trop rapidement les ballons qui revenaient inexorablement dans la surface rouge et noire. Mais Letizi veillait et se révélait encore décisif devant la tête de Makoun (66è). Il reste 20 minutes à jouer, le Gym a toujours son petit but d'avance et c'est alors qu'interviennent les arbitres de la rencontre. Juninho frappait directement un coup franc à 40m des buts, Piquionne seul dans la surface tentait de le dévier... sans y parvenir, mais son geste trompait Letizi qui voyait le ballon finir au fond de ses filets. M. Cailleux indiquait le rond central, déjugeant son arbitre assistant qui avait signalé un hors-jeu !

Mais ce n'était pas tout. Alors que les rouge et noir avaient résisté héroïquement dans le quart d'heure suivant, aux coups de boutoir de Govou, Benzema ou encore Piquionne, l'arbitre assistant M. Haquette "inventait" (il n'y a pas d'autre mot) un penalty à l'OL dans la dernière minute des arrêts de jeu pour une main de Vincent Hognon dans la surface. C'en était trop pour les aiglons qui criaient au scandale. La partie était interrompue durant plusieurs minutes M. Cailleux étant totalement dépassé par les événements. Karim Benzema lui ne perdait pas son sang froid et prenait Letizi à contre-pied pour arracher une victoire peu glorieuse pour le septuple champion de France.

Il faudra se remettre de ce doup du sort côté rouge et noir, même si

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