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Interview
Lloris : « Pourquoi j'ai choisi Lyon »
Hugo Lloris est revenu cet après-midi sur son choix de s'engager prochainement avec l'Olympique Lyonnais. Un choix sportif pour lui permettre de découvrir le très haut niveau et gagner sa place en Equipe de France.Hugo, pour débuter une question simple : pourquoi Lyon ?
Avant tout c'est une grande chance pour ma carrière d'avoir été courtisé par le plus grand club français. Je pense que Lyon est le bon choix pour franchir un palier. Lyon c'est un club exemplaire, très structuré, avec beaucoup de réussite sportivement. Ils sont têtes de série en Ligue des Champions, veulent gagner des titres. En France, il n'y a pas mieux. Pour progresser c'est ce qu'il me fallait.
« Lyon me voulait plus que Milan »
Les médias italiens t'annonçaient proche d'un accord avec le Milan AC, qu'est ce qui explique que la tendance se soit inversée ?
Il y avait un choix à faire. Un choix difficile entre deux grands clubs. A Milan, les choses n'étaient peut-être pas aussi simples qu'on me les avait présenté (NDLR : Milan a encore beaucoup de gardiens sous contrat). Parallèlement j'ai ressenti beaucoup d'envie côte lyonnais de me faire venir, de m'aider à progresser. Comme j'avais promis de décider avant la fin mai, pour permettre à mon club formateur de me trouver un remplaçant rapidement, le choix de Lyon est logique.
Milan ne joue pas la Ligue des Champions, c'est une donnée qui a joué ?
Pas du tout. Milan sans la Ligue des Champions l'an prochain reste un grand club, ça n'a pas joué dans ma décision.
On sait que Grégory Coupet a souvent déclaré que Joël Bats était pour beaucoup dans sa progression, est-ce que sa présence t'a influencé ?
Le choix de Lyon, c'est un ensemble de paramètres dans ma réflexion qui ont fait pencher la balance. Joël Bats en fait partie. C'est un Monsieur, il peut énormément m'apporter.
La succession de Coupet ?
Prendre la suite de Coupet qui est un monument à Lyon avec sept titres de champion c'est un honneur, une fierté mais aussi un défi. C'est un poids mais ça ne me dérange pas. A moi maintenant de rendre à l'OL cette confiance. Je ne vais pas là bas "dans un fauteuil", vis à vis de Remy Vercoutre notamment, et ce sera à moi de prouver mon statut et de renvoyer l'ascenseur aux dirigeants lyonnais qui m'ont fait confiance.
Lyon est le tremplin idéal pour l'Equipe de France ?
Oui. L'Equipe de France et la Coupe du Monde 2010 ont toujours été mon objectif. Jouer dans le plus grand club français, disputer la Ligue des Champions, gagner des titres, il y a tout ce qu'il faut pour que je m'épanouisse, progresse et soit en vue.
« J'aime la pression »
Tu auras une pression bien plus importante qu'au Gym...
Si on veut avoir des objectifs élevés, on doit supporter la pression. J'aime cette pression, l'excitation que cela procure d'être attendu tous les week-ends. J'aime cette mentalité de gagne. Je sais qu'à Lyon il y aura un devoir de performance plus élevé qu'à Nice, mais ce n'est pas un problème, c'est ça aussi qui m'aidera à progresser.
Ta blessure à la main ?
On m'enlève l'attelle dans une semaine, après je suivrais une rééducation. Pour la reprise de Lyon, je ne sais pas si je serais immédiatement apte à bloquer des ballons, mais pour tout le travail physique d'une avant-saison, il n'y aura aucun problème.
Nice ?
J'ai un pincement au coeur forcément. Parce que c'est mon club formateur, parce que c'est ma ville. J'ai beaucoup d'amis ici, au sein du personnel du club, dans l'équipe avec une vraie amitié avec beaucoup de coéquipiers, avec les supporters qui ont toujours été géniaux avec moi. C'est certain que je suivrais toujours les résultats de Nice à l'avenir. Aujourd'hui, il fallait que je parte pour progresser et franchir un nouveau palier dans ma carrière. Ma satisfaction, c'est que l'OGC Nice s'y retrouve financièrement dans ce transfert.
Un dernier mot sur l'Equipe de France. Le choix de Domenech des trois gardiens pour l'Euro te surprend-il ?
Oui et non. Je suis assez étonné de voir qu'il a modifié sa hiérarchie au dernier moment, honnêtement je ne pensais pas qu'il allait le faire. Ca doit être très dur pour Landreau, je n'aimerais pas être à sa place. Mais sur la saison, Steve (Mandanda) mérite sa place parmi les trois.
Avant tout c'est une grande chance pour ma carrière d'avoir été courtisé par le plus grand club français. Je pense que Lyon est le bon choix pour franchir un palier. Lyon c'est un club exemplaire, très structuré, avec beaucoup de réussite sportivement. Ils sont têtes de série en Ligue des Champions, veulent gagner des titres. En France, il n'y a pas mieux. Pour progresser c'est ce qu'il me fallait.
« Lyon me voulait plus que Milan »
Les médias italiens t'annonçaient proche d'un accord avec le Milan AC, qu'est ce qui explique que la tendance se soit inversée ?
Il y avait un choix à faire. Un choix difficile entre deux grands clubs. A Milan, les choses n'étaient peut-être pas aussi simples qu'on me les avait présenté (NDLR : Milan a encore beaucoup de gardiens sous contrat). Parallèlement j'ai ressenti beaucoup d'envie côte lyonnais de me faire venir, de m'aider à progresser. Comme j'avais promis de décider avant la fin mai, pour permettre à mon club formateur de me trouver un remplaçant rapidement, le choix de Lyon est logique.
Milan ne joue pas la Ligue des Champions, c'est une donnée qui a joué ?
Pas du tout. Milan sans la Ligue des Champions l'an prochain reste un grand club, ça n'a pas joué dans ma décision.
On sait que Grégory Coupet a souvent déclaré que Joël Bats était pour beaucoup dans sa progression, est-ce que sa présence t'a influencé ?
Le choix de Lyon, c'est un ensemble de paramètres dans ma réflexion qui ont fait pencher la balance. Joël Bats en fait partie. C'est un Monsieur, il peut énormément m'apporter.
La succession de Coupet ?
Prendre la suite de Coupet qui est un monument à Lyon avec sept titres de champion c'est un honneur, une fierté mais aussi un défi. C'est un poids mais ça ne me dérange pas. A moi maintenant de rendre à l'OL cette confiance. Je ne vais pas là bas "dans un fauteuil", vis à vis de Remy Vercoutre notamment, et ce sera à moi de prouver mon statut et de renvoyer l'ascenseur aux dirigeants lyonnais qui m'ont fait confiance.
Lyon est le tremplin idéal pour l'Equipe de France ?
Oui. L'Equipe de France et la Coupe du Monde 2010 ont toujours été mon objectif. Jouer dans le plus grand club français, disputer la Ligue des Champions, gagner des titres, il y a tout ce qu'il faut pour que je m'épanouisse, progresse et soit en vue.
« J'aime la pression »
Tu auras une pression bien plus importante qu'au Gym...
Si on veut avoir des objectifs élevés, on doit supporter la pression. J'aime cette pression, l'excitation que cela procure d'être attendu tous les week-ends. J'aime cette mentalité de gagne. Je sais qu'à Lyon il y aura un devoir de performance plus élevé qu'à Nice, mais ce n'est pas un problème, c'est ça aussi qui m'aidera à progresser.
Ta blessure à la main ?
On m'enlève l'attelle dans une semaine, après je suivrais une rééducation. Pour la reprise de Lyon, je ne sais pas si je serais immédiatement apte à bloquer des ballons, mais pour tout le travail physique d'une avant-saison, il n'y aura aucun problème.
Nice ?
J'ai un pincement au coeur forcément. Parce que c'est mon club formateur, parce que c'est ma ville. J'ai beaucoup d'amis ici, au sein du personnel du club, dans l'équipe avec une vraie amitié avec beaucoup de coéquipiers, avec les supporters qui ont toujours été géniaux avec moi. C'est certain que je suivrais toujours les résultats de Nice à l'avenir. Aujourd'hui, il fallait que je parte pour progresser et franchir un nouveau palier dans ma carrière. Ma satisfaction, c'est que l'OGC Nice s'y retrouve financièrement dans ce transfert.
Un dernier mot sur l'Equipe de France. Le choix de Domenech des trois gardiens pour l'Euro te surprend-il ?
Oui et non. Je suis assez étonné de voir qu'il a modifié sa hiérarchie au dernier moment, honnêtement je ne pensais pas qu'il allait le faire. Ca doit être très dur pour Landreau, je n'aimerais pas être à sa place. Mais sur la saison, Steve (Mandanda) mérite sa place parmi les trois.