Dans 48h l'OGCN renouera avec la compétition lors d'un déplacement à Auxerre. Avant cette rencontre Frédéric Antonetti revient avec nous sur la coupure engendrée par les rencontres internationales et les bénéfices que l'OGCN a pu retirer de ce "repos".Frédéric, quel bilan faites vous de cette coupure de quinze jours sans compétition ?
Sur le plan physique et mental, cela nous a permis de récupérer. Nous avons eu un train d'enfer en août avec un calendrier très chargé et il y avait besoin de reprendre des forces. Nous avons pu faire de beaux entraînements même si l'effectif est chamboulé par les absences de joueurs en sélection. Parfois je profite des périodes de coupure pour remettre du "peps", mais là nous avons surtout axé sur la récupération.

Vous en avez profité pour faire du travail tactique ?
Non ce n'est pas tactiquement que nous avons travaillé. Nous avons trop d'absents en sélection pour travailler ce domaine là. En fait, nous avons surtout travaillé la circulation du ballon, des exercices devant le but et des attaques placées. Ce sont des secteurs que l'on ne peut bosser que lorsque ça va bien.

N'avez-vous pas peur que cette coupure brise votre élan de la fin août ?
Le calendrier est fait comme cela, ça ne sert à rien de trop se poser ce genre de questions. Ce genre de coupure, c'est surtout gênant lorsque vous êtes dans une situation difficile, pas après une bonne série. Lorsque vous perdez, vous avez envie de rejouer tout de suite pour essayer de remonter la pente, et rester 15 jours sans matches avec une série négative, c'est plus compliqué.

L'AJ Auxerre que vous rencontrez samedi ?
Auxerre n'est pas à sa place. L'an passé c'est nous qui étions dans le trou sans le mériter il me semble, cette année c'est Auxerre. Le football est ainsi fait, vous pouvez avoir de bons contenus sur quelques matches et pas le résultat au bout.

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