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Benitez se livre dans Onze Mondial : « Je n’ai jamais la pression »
Ce jeudi, Walter Benitez s’est longuement livré dans le magazine Onze Mondial. De ses débuts en Argentine à sa vie chez les Aiglons ; de Chaco à Nice, via Bueno Aires ; du centre de formation de Quilmes à la L1, le portier du Gym s’est arrêté sur tous les sujets. Porté, comme toujours, par l'envie de travailler au quotidien. Extraits.
(Après Quilmes) Tu as rejoint l’OGC Nice. Tu n’avais pas peur de quitter ta famille ?
Je l’avais déjà quittée à l’âge de 15 ans. Oui, c’était différent cette fois-ci car j’allais rejoindre l’Europe. Mais comme je suis arrivé dans une ville magnifique et que je suis tombé sur des gens qui m’ont aidé à m’intégrer, tout s’est bien passé. Tout le monde a fait en sorte que je me sente bien. J’ai été mis dans de bonnes conditions.
Les gardiens sont souvent présentés comme des « fous », mais tu es tout
l’ opposé...
On est tous différents. Et je pense que tout le monde a un côté « fou ». Certains gardiens vont être « fous » dans la vie et plus calmes sur le terrain. Moi, je mène ma petite vie tranquille. Et une fois sur le terrain, je change, j’ai une personnalité totalement différente. Pour moi, c’est important de montrer de la personnalité sur le terrain. Peut-être que c’est ça mon côté fou, le fait que j’arrive à être calme et discret dans la vie de tous les jours et qu’une fois sur le terrain, je ne suis plus le même.
Une erreur se paie cash, c’est plus facile de pointer du doigt un gardien. Ça met une pression supplémentaire ?
Je n’ai jamais la pression. Oui, je sais que si je fais une erreur, à 99,9%, ça fait but. Mais je ne fais pas attention à ça. Et surtout, je ne pense pas à ce genre de choses. Oui, ça peut arriver. Mais si ça se passe, il faut l’accepter et l’oublier. Ce n’est pas une pression.
Tu es bien ici, mais ta prolongation a mis du temps. Pourquoi ?
Avec mon agent, on a discuté à plusieurs reprises avec les dirigeants. Le COVID- 19 est ensuite apparu en plein milieu des discussions. Du coup, ça a pris un peu plus de temps. Même si j’ai pris le temps de réfléchir, j’ai toujours voulu prolonger. Nice est un bon club avec un bon projet. J’espère apporter à cette équipe durant plusieurs années.
Tu as des rêves ?
Je rêve d’intégrer l’équipe nationale, réaliser une grande carrière, atteindre des sommets, remporter des titres, faire grandir Nice. Voilà mes objectifs. En dehors du foot, j’aimerais voyager et découvrir plein de nouveaux pays après ma carrière.
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