Revue de presse

En interview à Nice-Matin, J-P. Rivère combat les « fantasmes »

« On ne fera pas de grands noms ». Dans un long entretien publié ce jeudi dans les colonnes de Nice-Matin, Jean-Pierre Rivère fait la chasse aux fantasmes nourris par la puissance financière du groupe INEOS.

« Notre objectif, c’est de recruter des joueurs qui adhèrent au projet sur plusieurs années, des éléments qui vont nous aider à grandir, être de façon récurrente dans le top 5 », pose-t-il. « Un Dolberg, dans le passé, on l'aurait vendu cette année ou l'an prochain. Là, on veut garder nos meilleurs joueurs ». Parmi eux, le champion d’Afrique Youcef Atal : « On souhaite le conserver, et on va le conserver ».

L’époque des paris type Balotelli, Ben Arfa, Sneijder... est aujourd’hui révolue : «  Ce n’est plus notre projet. A l'époque, on avait moins de moyens. On essayait de faire des coups avec des joueurs en difficulté qui pouvaient peut-être rebondir chez nous. On a eu beaucoup de réussite. Aujourd'hui, le projet est différent ».

Il en va de même pour des « gros salaires » en fin de contrat. Le président du Gym coupe court quand il lui est cité par les journalistes du quotidien les exemples des Parisiens Cavani et Thiago Silva : « Vous connaissez notre budget? Thiago Silva, c’est un salaire de 1,2 million d’euros par mois au PSG. Quel est l’intérêt pour notre projet d’investir sur lui? Ce serait jeter l'argent au détriment du reste de l'équipe. Notre budget n'a rien à voir avec celui de Paris. Investir autant, ce serait tout mettre sur un seul joueur ».

L’orientation est également différente pour le recours à des prêts qui ont pu permettre d’attirer le temps d’une saison des joueurs hors de portée pour un transfert comme Carlos Eduardo, Ricardo, ou encore Belhanda : « On l'a beaucoup pratiqué, avec des options qu'on savait qu'on ne pouvait pas lever. L’été dernier, Nsoki, on l'a acheté en revanche. On a la capacité de ne plus s'orienter vers des options qui ne sont pas tenables, sans pour autant déverser une tonne d'argent ».

Car aujourd’hui, le club est naturellement plus séduisant. Y compris pour les agents désireux de « placer leurs joueurs » : « J'ai un garde-fou à ça: il s’appelle Julien Fournier. Des joueurs qui veulent venir, il y en a beaucoup. Mais on vise du caractère, une mentalité particulière. On sera plus vigilant qu'avant sur ce point-là. Et ce n’est pas chez nous qu’il y a les meilleurs salaires. Il faut être extrêmement vigilant, ne pas surpayer. ». Outre le caractère, l’expérience peut aussi entrer en ligne de compte : « Ça peut faire partie des choses à corriger. On sait qu’un joueur comme Dante a permis à des joueurs de grandir, de progresser ».

L'ENTRETIEN COMPLET

Retrouvez l'entretien en intégralité de Jean-Pierre Rivère dans l'édition de ce jeudi 11 juin de Nice-Matin en kiosque et sur le site du quotidien.