Aiglon de Nice 2-0 Nîmes

Youcef Atal, l'élément déclencheur

Buteur pour la deuxième fois avec le maillot niçois, Youcef Atal est votre Aiglon Crédit Agricole de Nice - Nîmes (2-0). Le virevoltant algérien devance l’autre buteur du soir, Allan Saint-Maximin, ainsi que le jeune Eddy Sylvestre.

Alors que les Aiglons se heurtaient jusque-là à des Nîmois aussi solides dans les duels que dangereux offensivement, Youcef Atal « a changé la physionomie du match en ouvrant le score d’une belle frappe dans un angle fermé (41') » selon le journaliste de L’Equipe, qui a récompensé ce « dépassement de fonction » par un 7. La même note que ses confrères de Nice-Matin, qui ont également apprécié la prestation « total régal » du numéro 20, positionné à droite de la défense à 4 mise en place par Patrick Vieira.

Au total, le joueur de 22 ans a touché 102 ballons (total le plus élevé parmi les 22 acteurs, à égalité avec le capitaine Dante). Après avoir fait lever le public sur un petit pont le long de la ligne de touche, il l’a fait chavirer en décrochant un missile du droit, dans un angle très fermé.

Aiglon du mois pour la 7e fois

A la majorité des votes (51%), l’international algérien remporte son 7e trophée d’Aiglon du match de la saison (en 15 titularisations). Ce qui lui permettra de postuler à sa propre succession pour le titre d'Aiglon de janvier, lui qui a déjà été distingué en novembre et décembre.

Saint-Maximin, et de 6 ! 

Sur la 2e marche du podium, on retrouve l’autre fusée niçoise : Allan Saint-Maximin (28% des voix). A l’origine du premier but, l’attaquant a ensuite « fait filoche » de fort belle manière pour sceller le succès des siens (54'). Après 22 journées de championnat, le voilà à 6 réalisations, soit le double de la saison passée.

Sylvestre, avec les encouragements

Avant de trouver le petit filet opposé, "ASM" a profité du bon travail d’Eddy Sylvestre, qui arrive en 3e position avec 17% de vos votes. Un bel encouragement pour le pichoun de 19 ans, titularisé pour la 2e fois de sa carrière en Ligue 1 (après Nice 1-0 Bordeaux le 12 janvier dernier), et qui aurait même pu ouvrir son compteur sans un grand Paul Bernardoni dans les buts nîmois (59').

F.H.