Conférence de presse
P. Vieira : « Mario ? On est très heureux »
De passage en conférence de presse à deux jours de Nice - Dijon, Patrick Vieira est revenu sur la belle nouvelle du début de semaine : l’officialisation de la 3e saison de Mario Balotelli au Gym.
Coach, qu’est-ce que vous inspire le fait que Mario fasse partie de votre groupe ?
C’est une très bonne chose, une très bonne nouvelle. On était à la recherche d’un grand attaquant, et c’est Mario, il fait toujours partie de ces grands joueurs qui peuvent faire la différence à tout moment. On est très heureux. A partir du moment où le joueur voulait partir, c’était difficile de pouvoir le garder. Il a changé d’avis, a décidé de rester, il connaît les conditions. Depuis qu’il est revenu, il travaille très bien. Il va encore manquer un match (pour cause de suspension), mais il sera du déplacement à Lyon.
Le Mario d’aujourd’hui est-il différent de celui avec lequel vous avez joué ?
Oui. Il analyse beaucoup plus les situations, est beaucoup plus réfléchi, plus calme. J’ai vu un Mario qui se concentre beaucoup plus sur ce qu’il fait, sur l’envie de progresser, sur ce qu’il peut apporter à l’équipe. Ce n'est pas le joueur que j’ai connu à l’époque de l’Inter. Je ne sais pas les relations qu’il a eues avec les entraîneurs précédemment, mais il y a une confiance qui s’est installée entre lui et moi. J’ai mis des choses en place, j’attends qu’il les respecte comme les autres, il n’y a pas de passe-droit. Tout le monde se conduit et se comporte de la même manière. Ce qui est important, c’est l’esprit d’équipe.
Il y avait une forme de Mario-dépendance la saison passée...
Ce sera important de changer ça. Il y a des joueurs très importants dans l’effectif, ils doivent prendre beaucoup plus de responsabilités. On ne peut pas mettre toute la responsabilité sur un seul, on en a d’autres qui sont capables de faire la différence : Pierre, Wylan, Allan, Dante, Christophe. Chacun a un rôle important à jouer. Les grands joueurs réussissent toujours à être bons avec les autres autour. C’est pareil partout. Je fais primer le collectif, pas l’individualité.
