Ancien Aiglon
Koziello en supporter
5 mois après son départ pour Cologne (Allemagne), Vincent Koziello a profité de ses vacances pour revenir pour la première fois à l'OGC Nice vendredi dernier. En short et tee-shirt, le Pichoun est venu prendre la température de son ancien club, qu'il suit désormais « comme un supporter ». Après un tour des bureaux, où les salariés s'affairent à préparer le prochain exercice, le milieu de terrain nous a raconté sa nouvelle vie. Et livré son regard sur l'évolution du Gym.
« Oh, Vincent ! » Si chaque sourire déclenché permet de mesurer l'empreinte laissée à l'OGC Nice par le milieu de terrain, celle-ci est immense. Sur le terrain (84 matchs de L1, 12 de Coupe d’Europe) comme en dehors, l'ancien international Espoirs n'a en effet laissé personne insensible.
Parti prendre son envol outre-Rhin, il a participé à 12 journées de la relevée Bundesliga. S'il n'a pu éviter la relégation programmée du FC Köln, qui comptait 3 petits points à l'issue de la phase aller, il se dit « satisfait » de ses 6 premiers mois en rouge et blanc et de son adaptation au pays de Goethe. « J'apprends progressivement l'allemand » raconte l'ancien étudiant en fac d'anglais. « Je suis obligé, car une fois j'ai été bloqué devant ma porte, et le serrurier ne parlait pas un mot d'anglais. C'était compliqué... »
« J'étais habitué à un public chaud »
« J’avais un peu peur en quittant la Côte d'Azur et son merveilleux cadre de vie » reconnaît Vincent, qui a néanmoins trouvé « une grande et belle ville » où il se « plaît beaucoup ». « Les gens sont sympas et les supporters sont incroyables. J'étais habitué à un public chaud à Nice, avec la Brigade qui chantait énormément. A Cologne, il y a aussi un kop, et tout le stade est vêtu de rouge et blanc. L’entrée sur le terrain, avec l’hymne, il faut la vivre ».
« Les supporters nous ont toujours soutenus jusqu’au dernier match. Ils ont vraiment le club dans la peau et seront un acteur majeur de notre remontée » avance le n°41, qui a aussi découvert un style plus direct que le jeu de possession cher à Claude Puel et Lucien Favre. « A Nice on aimait avoir le ballon, et poser nos attaques, pour être sûrs de nos transmissions. Ca change, même si ça reste du foot. Maintenant, je n'ai qu'une hâte : que le championnat reprenne. Le club est en place pour remonter tout de suite. Ce sera à nous de faire le job sur le terrain. On sait que ce ne sera pas facile, mais nous avons toutes les cartes en main ».
« Toujours très attaché au Gym »
Depuis l'Allemagne, le natif de Grasse ne manque aucun match de son ancien club. « Je suis toujours très attaché au Gym, et j’ai énormément de potes qui y jouent. La 2e partie de saison nous laisse nous, supporters niçois, un goût d’inachevé. Mon regret, c'est l'élimination face au Lokomotiv Moscou (en 16èmes de finale d'Europa League), car à l'aller, en première mi-temps Nice était largement au-dessus. C'est aussi dommage de ne pas avoir accroché l'Europe, car on avait les joueurs pour se qualifier. Mais tout n’est pas à jeter ! Alors que nous avions très mal débuté, finir 8èmes tout en sortant des poules d’Europa League, pour un club comme le Gym, c’est quand même bien ».
F.H.
