Arrivé au Gym à la fin du mercato, Marlon Santos (22 ans) a déjà fait forte impression. Technique, puissant, le défenseur central brésilien, prêté par le Barça, entend poursuivre sa progression dans les rangs des Aiglons. Le tout en affichant fièrement et franchement de grandes ambitions, avec une bonne humeur contagieuse et une volonté de fer. 

Marlon, avant toute chose, que peux-tu nous dire sur cette 2e journée d’Europa League ?
Le match de ce soir est déjà un match clef. Vu que la Lazio a battu le Vitesse, si on le fait aussi, ça peut nous permettre d’effectuer un vrai pas en avant. Dans cette poule, relevée et équilibrée, je connaissais ces deux adversaires, pas Zulte, que j’ai appris à découvrir avec notre premier match. Tout sera relevé et équilibré, mais nous avons l’occasion de faire une bonne opération ce soir...

Quelles ambitions pouvez-vous nourrir dans cette compétition ?
Personnellement, mon objectif, c’est qu’on se qualifie pour le prochain tour. Et en tant que compétiteur, je n’ai pas peur de le dire, je joue pour gagner cette Europa League. A part 30 minutes de Ligue des Champions, je n’ai jamais disputé de match européen, donc c’est un rêve qui est en train de se réaliser. J’ai envie qu’il soit suivi d’une belle réalité.

Qu’as-tu pensé de ton baptême du feu au Gym, à l’Allianz, face à Monaco (4-0) ?
L’équipe m’a de suite paru spectaculaire. Elle a une très belle manière de jouer et cherche toujours à avoir le ballon. Tout le monde veut le toucher (sourires). J’ai aussi apprécié la communion entre tous les joueurs et les supporters à la fin du match. Nous nous sommes très bien comportés sur le terrain, dans la concentration et l’agressivité, c’est ce qui a fait la différence. C’était un jour spécial pour moi et, grâce à Dieu, ça a été parfait. 

On t’a vu tenter et réussir des gestes techniques dans ta défense : tu restes Brésilien avant d’être défenseur ?
(Rires) Bien sûr ! Il ne faut pas que j’ai peur de les faire, même si je dois quand même faire attention et utiliser ces gestes-là au bon moment. Le foot reste un plaisir, quelque chose de bon, même quand on est défenseur. 

Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec le n°4 dans le magazine de la rencontre Nice - Arnhem, disponible ce jeudi à l'Allianz Riviera.