Naples 2-0 Nice

Le match en questions

Quelle fut l’option tactique choisie par Lucien Favre ?

L’idée était dans l’air depuis la défaite de Troyes. Mais le coach s’était bien garder de dévoiler son intention mardi en conférence de presse. Tout juste avait-il indiqué que le milieu serait éventuellement renforcé d’un élément. Au coup d’envoi, c’est bel et bien en 3-5-2 que le Gym s’est présenté.  Avec une charnière Souquet-Dante-Le Marchand. Jallet et Sarr occupant les couloirs. Une première depuis… la dernière sortie de l’OGC Nice 2016-17, au Parc OL (3-3). Précédemment, l’équipe en avait fait de même à de nombreuses reprises lors de la 1ère moitié de la saison passée (au Parc des Princes par exemple), puis lors de la 2e à Bastia et Monaco notamment.

En grand danger dans le dos de sa défense, l’équipe a plié en ne rompant cependant qu’une fois sur le but de Mertens en première période. Plusieurs parades de Cardinale et des interventions aussi autoritaires qu’inspirées de Dante ont maintenu le Gym en vie. Les offensives italiennes, plus lointaines, ne faiblirent pas après le repos. Mais, là encore, les dégâts se limitèrent au penalty transformé par Jorginho.

Quelle était l’ambiance au San Paolo ?

Il est de coutume de filer la métaphore en comparant le San Paolo à un volcan.  Rien de plus normal dans la ville du Vésuve, et au regard de son ambiance incandescente. Dès 17h, les files d’attente s’allongeaient tout autour de l’enceinte. L’impatience de pénétrer dans le ventre de la bête, d’humer l’air de la « Champions ». A 90 minutes du coup d’envoi, et alors que les Aiglons étaient loin d’être arrivés à bon port (lire par ailleurs), le "colisée" napolitain affichait déjà quasiment complet. Chauffés à blanc par l’incomparable Daniele « Décibel » Bellini et une bande-son eighties inamovible depuis l’ère Maradona, les 50 000 tifosi ont plongé l’OGC Nice dans le grand bain de la Ligue des Champions, sans hostilité exacerbée. Enveloppant au contraire d’une atmosphère extraordinaire la rencontre après avoir fait trembler tout l’édifice lors de l’hymne iconique.

Comment le Gym s’est-il retrouvé à 9 ?

Un tacle en retard sur la cheville de Piotr Zielinski a valu une première expulsion à Vincent Koziello, à la 80e. Malheureusement, l’arbitre salait l’addition dans la foulée, en sanctionnant précipitamment d’un 2e jaune la contestation d’Alassane Plea qui suivit. A 9 contre 11 pendant 10 minutes (et 5 de temps additionnel), les Aiglons eurent bien du mérite à ne pas sombrer corps et biens. Les deux exclus seront automatiquement suspendus la semaine prochaine pour le retour.

Depuis quand n’avait-on pas vu Boscagli ?

Sorti du banc pour remplacer Malang Sarr à la 60e, Olivier Boscagli n’avait plus participé à un match officiel des Aiglons depuis la mi-décembre et le 8e de finale de coupe de la Ligue à Bordeaux, quelques jours après une entrée en jeu face au PSG au Parc des Princes. Blessé ensuite en début d’année, le latéral gauche n’était plus apparu sur le rectangle vert avec le Gym en pro jusqu’à ce mercredi à Naples. Il y livra une copie sans accroc.

A Naples, L.O.