Les performances des Aiglons suscitent un intérêt grandissant dans le pays de leur entraîneur, Lucien Favre.

Lors de la dernière intersaison, l'accent helvète s'est invité au sein de la maison rouge et noire, avec l'arrivée du Vaudois Lucien Favre (accompagné de son adjoint Adrian Ursea, qui possède également la nationalité suisse). L'ancien entraîneur du Servette et de Zurich a entraîné dans son sillage nombre de ses compatriotes, qui suivent le Gym avec  une attention toute particulière. « Je sais qu’en Suisse, ils parlent beaucoup de l’OGC Nice confirme Lucien Favre. En Suisse romande notamment, mais aussi en Suisse allemande, et même en Allemagne. Je reçois pas mal de coups de fils de journalistes ». Dans les médias locaux, les sujets sur l'actuel 3e du championnat se multiplient, à l'image du reportage réalisé cet hiver par la Radio Télé Suisse, chaîne la plus suivie dans la partie romande du pays.

2e pays en nombre de visiteurs sur le site officiel

La passion grandissante de nos voisins trouve également un écho sur le web : au mois de mars, derrière la France, c'est en Suisse qu'ont été recensés le plus de clics sur ogcnice.com. « C'est bien que les gens s'y intéressent, poursuit l'entraîneur niçois. Nice a un côté sympa, et n'est qu'à 35 minutes d'avion. Mais le club était déjà connu avant. Les plus âgés gardent une belle image des années 75-80. Pour ces gens là, ça revient un peu. Quand j'étais gamin, j'aimais bien le club. Du temps de Guillou, etc. je connaissais très bien. C’était vraiment quelque chose ».

F.H

---