Interview
L. Favre : « On marque aux bons moments »
Présent en conférence de presse à l'issue du succès devant Guingamp (3-1), Lucien Favre a livré ses impressions sans perdre sa mesure et déjà tourné vers l'avant.
Coach, on a le sentiment que le Gym s'est mis en difficulté tout seul dans ce match...
C’est un sentiment partagé. En première période nous avons aussi été en difficulté, avec un but refusé. Guingamp est une équipe qui fait un gros pressing, très haut, ce n’était pas toujours évident de sortir le ballon. En deuxième mi-temps nous avons eu de la peine à le sortir, nous étions dos à l’adversaire. Dans ces cas-là, il faut avoir les deux pieds et être capable de faire une passe de 20 mètres, sinon on est en difficulté. Quand on est sous pression, il faut aussi pouvoir jouer long, mais on n’a pas fait assez d’appels devant.
Cette victoire est-elle un soulagement ?
C'était un match pénible… comme tous les matchs. Encore une fois, Guingamp est une équipe très athlétique, qui percute, forte sur les deuxièmes ballons grâce à sa taille. On a fait notre maximum pour répondre dans ce secteur de jeu. On a mis les buts à des moments clés, notamment les deux premiers. J’ai dis à mes joueurs à la mi-temps d’aller chercher le 3e, mais Guingamp nous a bien pressés d’entrée.
Ce match était-il un peu plus dur que les autres ?
Il était très dur oui. Néanmoins Guingamp n’a pas eu d’occasion nette. Mais ils ont poussé, on a reculé, on a souffert.
Avec ce succès, vous mettez beaucoup d’adversaires à distance. Lyon à 12 points, Marseille à 16, Guingamp à 18…
Il faut continuer et ne pas voir plus loin que la prochaine journée. Dès samedi, ce sera un très gros match à Monaco. Il faut continuer à travailler car il y a énormément de boulot. Ce que l’on fait lorsqu’il y a beaucoup de rythme, c’est trop peu à mon goût.
Comment avez-vous jugé le match de Mario Balotelli ?
Il faut qu’il se remette dans le coup. Je vous dis toujours la même chose. Il est capable de choses exceptionnelles, mais il doit travailler son mouvement, son démarquage offensif. Un petit saut de retrait et un appel en profondeur. Ca viendra… on va bosser !
