Il a profité de la trêve internationale pour se distinguer avec l'équipe de France Espoirs, en inscrivant notamment le premier but du rassemblement, face à la Côte d'Ivoire. Revenu à Nice en milieu de semaine, Vincent Koziello a repris l'entraînement avec le groupe, détermination... et le match de St-Etienne dans le viseur.

Vincent, comment s'est déroulée la trêve internationale ?
Je me suis régalé, on a passé une semaine avec les Espoirs, j'ai joué les deux matchs en entier (face à la Côte d'Ivoire et l'Angleterre). Je suis content et très fier d'avoir pu évoluer avec la sélection. C'était certainement mes deux derniers matchs avec (vu que la génération 95 ne pourra bientôt plus jouer avec les U21), donc je les ai pris avec beaucoup de plaisir. C'est toujours bien de revenir dans son club après une semaine comme celle-là.

Que t'inspire le fait de retourner à Geoffroy-Guichard ?
C'est forcément particulier pour moi. Le dernier match là-bas est une des plus belles soirées de ma jeune carrière. C'était mon premier but en L1, dans un beau stade, avec une belle ambiance. Collectivement, je pense que c'est à partir de ce moment-là que la France du foot a commencé à nous prendre au sérieux. C'était un dimanche soir sur Canal, on avait développé un bon football. Ce sont des soirées que tout joueur rêve de revivre...

Le groupe reste sur deux défaites (contre Salzbourg en Europa League et Caen en championnat) : quel est l'état d'esprit général avant la reprise de la compétition ?
Cette défaite de Caen ne nous a pas plus déstabilisés que ça. On avait à coeur d'étirer le plus longtemps possible notre série d'invincibilité en championnat, malheureusement elle s'est stoppée avant la trêve. Désormais, il s'agit de passer à autre chose et d'en démarrer une autre. Ça passe par le travail et le sérieux.