Titularisé dans le couloir droit le week-end dernier à Metz, Arnaud Souquet revient sur les clés de l’excellent début de saison des Niçois, avant la réception de Nantes, ce dimanche à 15h. 

Arnaud, Nice semble être devenu "l’équipe à abattre". Qu'est-ce que ça t'inspire ?
Nous le sommes un peu plus chaque semaine. Peut-être que les équipes nous craignent un peu plus, défendent un peu plus bas. Mais nous sommes concentrés sur nous-mêmes, conscients de ce que nous savons faire et ne pas faire. Nous prenons vraiment du plaisir à jouer et à faire du spectacle, sans pour autant s’enflammer : nous ne pensons pas à plus loin que le match contre Nantes. Le groupe a pris de la confiance, et nous faisons tout pour la conserver, car elle permet aux joueurs de s’exprimer individuellement. Le risque ? Ce serait de se relâcher, de tomber dans la facilité, mais le coach et les cadres sont là pour nous rappeler qu'il faut beaucoup travailler.

Quelle est la part de Lucien Favre dans votre réussite ?
Elle est énorme ! Dès le début, il avait été clair avec nous, en nous disant que même s’il y avait du talent, tout passerait par le travail. Il y en a eu beaucoup et les joueurs ont répondu présent. Nous faisons de très bonnes et longues séances, tout est étudié. C’est un plaisir de travailler avec un coach si perfectionniste. Et pour lui, nous avons encore une grosse marge de progression…

Individuellement, comment te sens-tu dans cette équipe ?
C’est plus facile de rentrer dans une équipe qui tourne bien. Il y a une telle confiance en chaque joueur qui rentre... On se sent bien tout de suite. Personnellement, je pense avoir déjà progressé techniquement et défensivement. Défendre sur des joueurs comme Plea, Balotelli, Belhanda, Eysseric, etc. à l’entraînement, ce n'est pas facile, car ils mettent une grande exigence. Le coach insiste sur des petits détails. Je profite aussi des nombreux conseils de Dante ou Baysse. Après, l’enchaînement des matchs me permettra de me relâcher un peu plus et d’être meilleur offensivement.