A la volée

Le silence n'a pas duré

Les Rouge et Noir ont attaqué une nouvelle matinée comme ils ont achevé l'ancienne : dans l'effort. Mobilisés dès 7h15 pour la 2e fois consécutive, ils ont à nouveau fourni un travail de course conséquent pour lancer la journée. Retour sur les intermittents du matin à travers plusieurs déclarations « à la volée ».

« Le plus dur, c'est l'horaire »

« Le plus dur, ce n'est pas forcément le travail en lui-même, mais l'horaire. Il faut se réveiller et tôt et vite être en mesure de fournir des efforts. Mais bon, tout s'est bien passé ». Interrogé en bout de course, Vincent Koziello a soulevé un point difficile des premières séances à jeun. Ce qui explique sûrement le silence qui régnait dans le bus conduisant une partie du groupe de l'hôtel au terrain. Un silence de courte durée, puisque les intermittents réveillèrent les corps... et délièrent rapidement les langues.

« Tu ne lâches rien jusqu'à la fin... »

« C'est pas possible, tu ne lâches rien jusqu'à la fin. Même pendant les tours de récup'... » L'heure et le labeur ne font pas perdre à Yoan Cardinale son sens de l'offensive. A la baguette, l'entraîneur adjoint en charge de la préparation physique Alexandre Dellal s'est pourtant montré inflexible devant l'apostrophe du portier. Deux tours de terrain à allure modérée sont donc venus mettre un terme à la séance, qui s'est même prolongée par une petite session d'étirements, parce que « l'entraînement ne se termine que quand tu montes dans le bus... »

« Franchement, ça va »

Difficile à encaisser, la première séance du jour permet néanmoins aux joueurs de lancer leur journée du bon pied. Que l'on ne s'y trompe d'ailleurs pas : après coup, les sourires sont de sortie et les jambes prêtes à poursuivre l'effort. « Franchement, ça va bien », confirmera même Albert avant d'attaquer le petit déjeuner. Et donc la suite de la journée...