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Nancy 0-0 Nice : revue de presse

Au lendemain du match nul entre l'AS Nancy Lorraine et l'OGC Nice, petit tour d'horizon du traitement de cette rencontre dans vos quotidiens et sur le web.

Encore des regrets

Vous le savez comme nous, la grippe aviaire fait des ravages. Mauvais temps pour les volatiles de tous... poils. En vertu du principe de précaution, ils sont désormais confinés. Dès lors, était-il bien raisonnable de laisser nos Aiglons venir s'ébattre hier soir en des contrées si lointaines, puisque lorraines ?
Oui si l'on s'en réfère au résultat final (0-0) et aux occasions nées de la deuxième période. Non si l'on préfère retenir le spectacle fourni avant. Car après s'être promené un quart d'heure durant, le ramage luisant, Nice eut tôt fait ensuite de se faire voler dans la plume.
(Christophe DEPIOT)




Ils s'en contenteront
Réduits à dix juste avant la mi-temps, les Nancéiens ont buté sur une équipe niçoise peu ambitieuse. (...)
Ce matin, Nancéiens et Niçois auront le sourire au décrassage, persuadés d?avoir fait une bonne affaire. Dans l?optique du maintien, prendre un point de plus qu?Ajaccio, Sochaux, Troyes, Strasbourg et Metz ? tous battus samedi ? ne constitue pas une mauvaise opération. (...)
L?expulsion de Lécluse débloqua ce match verrouillé à quatre tours. Paradoxalement, Nancy utilisait mieux le ballon après la pause. Les Niçois restaient sagement en place mais ils bénéficiaient aussi d?espaces plus larges.
(Raphaël RAYMOND)




Nul logique et équitable
Costauds défensivement mais inefficaces en attaque, Nancy et Nice n'ont pas trouvé le chemin des filets et ont concédé un score de parité vierge (0-0) somme toute assez logique, même si le gardien nancéien a réalisé des prouesses. Les deux équipes stagnent dans le ventre mou.
(Vincen GEHIN)




Le coup de la panne

En panne offensivement, Nancy et Nice se sont quittés sur un triste 0-0à Picot. Même réduits à dix pendant un peu plus de quarante-cinq minutes, les nancéens auraient pu espérer mieux face à une équipe niçoise qui n?a jamais voulu vraiment se découvrir. (...)
n début de match où les Niçois affichent une réelle volonté de conserver le ballon et de construire. Côté Nancéen, on cherche plus à jouer long sur Kim ou Curbelo. Au fil des minutes, la conservation du ballon est plus difficile pour les Aiglons, les espaces se resserrent. Nice prend peu de risques et joue peu vers l?avant. L?équipe reste en place pour attendre le contre gagnant. Du coup, même si la domination sera nancéenne, l?ASNL ne se montrera dangereux guère que sur coups de pied arrêtés lors de cette première période. En deuxième période, à dix contre onze, Nancy passe à quatre derrière et continue de dominer les débats dans la possession de balle durant quelques minutes avant que la fatigue ne se fasse ressentir. Le match se durcit et Nice semble toujours hésitant à sortir et continue de privilégier les situations de contres. Un match nul logique.
(Nicolas BERTE)




Un bon point pour l'ASNL

En infériorité numérique juste avant la pause suite à l'expulsion de Lécluse, Nancy a tenu le 0-0 contre Nice. Les hommes de Correa sauront se contenter de ce résultat nul.
Comment débloquer un match de foot qui ressemble à un jeu d'échecs ? Comment débrider une rencontre équilibrée tactiquement mais largement dominée par l'ASNL au niveau des occasions à la pause ? Comment enflammer une partie loin d'être brûlante malgré quelques gestes flamboyants du Brésilien Kim ?
On se posait ces questions, hier, juste avant la mi-temps de Nancy-Nice quand le trio Laurent Duhamel-Cédric Lécluse-Bakari Koné nous apporta la réponse. Le premier nommé, l'arbitre, exclut logiquement le défenseur de l'ASNL, coupable de deux interventions trop musclées (42', 44') sur le troisième lascar, l'attaquant de l'OGCN. (...)
A ce moment-là, on sentit la rencontre susceptible de basculer d'un côté comme de l'autre. L'OGCN se procura deux énormes occasions par Bagayoko (68') puis Roudet (84'). Mais Gennaro Bracigliano donna raison à ses dirigeants lui ayant prolongé samedi son contrat jusqu'en 2010. A chaque fois, le gardien s'interposa avec une classe digne de la super forme de Grégory Coupet.
(Romain JACQUOT)