Souvenirs
Happy end(s)
Depuis la remontée, les Aiglons ont vécu des fins de saison en pantoufles, mais aussi quelques-unes le couteau entre les dents. Pour le maintien (en 2011 et 2012). Pour l’Europe (2013). Samedi soir, ils disputeront de nouveau une ultime bataille à enjeu, en regardant vers le haut et non dans le rétro. Avant le clap de fin 2016, OGCNICE.COM revient sur les « ders » les plus joyeuses du Gym depuis le retour en Ligue 1.
La plus joyeuse
2013. Le flair de Cvitanich sur une passe en retrait mal assurée (50e) puis l’application de Bauthéac (77e) permettent à l’OGC Nice de réussir le coup parfait à Ajaccio. Victorieux (0-2), les Aiglons patientent sur le terrain pour connaitre le résultat de Lille – St Etienne, avant d’exulter. Le Gym se hisse sur le fil à la 4e place, son plus beau classement depuis 37 ans. Le retour dans la nuit à Charles Ehrmann sera mémorable.
La plus renversante
2012. Un an plus tôt, ce n’est pas l’Europe mais le maintien qu’il s’agit d’assurer. Au terme d’une saison éprouvante, les hommes de René Marsiglia vont signer un spectaculaire renversement de situation à Gerland. Menés 2-0, ils refont d’abord surface par Monzon puis Coulibaly. Sur les autres terrains, les résultats sont favorables à la concurrence. Mais les Niçois ont une bonne étoile. Lloris dévie dans son propre but un coup-franc « dans le paquet » de Digard, puis Gonçalves efface l’égalisation de Briand d’un contre meurtrier en solo, depuis son propre camp (3-4).

La plus angoissante
2011. Quatorzième au matin de la 38e journée, l’OGC Nice sent pourtant le vent du boulet à Valenciennes. Ce soir-là, le jingle but du multiplex fait passer les supporters par toutes les émotions. Un sang d’encre quand Pujol (48e, 69e) fait mettre un genou à terre aux Aiglons. Un profond soulagement quand la petite musique annonce les deux buts du Lyon de… Claude Puel à Louis II dans les vingt dernières minutes de la saison (0-2). Bien que défaits à Nungesser (2-1), les Rouge et Noir voient leurs voisins princiers prendre l’ascenseur pour la Ligue 2 à leur place.

La plus encourageante
2015. Certaines victoires de fin de saison sont « pour du beurre ». Quand Nice va battre Troyes en 2006 alors que les larmes du Stade de France ne sont toujours pas séchées, par exemple. Le succès décroché au Stadium l’an passé aura au contraire le mérite d’éclairer sous un autre jour la saison 2014-15. La question du maintien a été réglée une semaine plus tôt contre Lens, mais selon les scenarii, le Gym (12e) peut encore finir de la 16e à la 11e place. Toutes les planètes vont s’aligner et c’est bien à un honorable onzième rang que les Aiglons boucleront une saison pesante. Mieux, ils dérouleront contre Toulouse un football libéré, ponctué d’un but de Maupay et d’un doublé de Bauthéac (2-3), comme une bande-annonce de ce qui allait suivre quelques mois plus tard…
LES DERs DEPUIS 2002-03
2014-15 : Toulouse 2-3 Nice
(classement final : 11e)
2013-14 : Nice 0-1 Lyon (17e)
2012-13 : Ajaccio 0-2 Nice (4e)
2011-12 : Lyon 3-4 Nice (13e)
2010-11 : Valenciennes 2-1 Nice (17e)
2009-10 : Nice 1-1 St Etienne (15e)
2008-09 : Nice 0-0 Le Havre (9e)
2007-08 : Nice 3-1 Caen (8e)
2006-07 : Nice 3-3 Le Mans (16e)
2005-06 : Troyes 1-2 Nice (8e)
2004-05 : Lyon 0-0 Nice (12e)
2003-04 : Nice 1-1 Auxerre (11e)
2002-03 : Le Havre 2-1 Nice (10e)
Bilan : 5 victoires, 5 nuls, 3 défaites
Bilan à l’extérieur : 4 victoires, 1 nul, 2 défaites
