L’opposition entre deux des plus anciennes maisons de Ligue 1 n’a pas laissé une foule de souvenirs impérissables. A l’heure de titiller sa mémoire, c’est le but incroyable de Pancho Abardonado en 2006, qui remonte le premier, et le plus fort, à la surface.

Six jours avant de prendre la route du Stade de France, pour y disputer une finale sur laquelle personne à Nice n’appréciera que l’on s’attarde, le Gym accueillait donc le Stade Rennais.

Dès la 5^e minute, David Bellion avait mis son équipe en bonne posture. Mais John Utaka lui avait répondu, face à un Hugo Lloris qui effectuait là son 5^e match en Ligue 1.

Avant d’emmener 25 000 Niçois à Saint-Denis, Pancho Abardonado en faisait voyager déjà 11 466 dans le temps additionnel. Direction le nirvana, quand sur un corner de la dernière chance il décochait la plus belle frappe de sa carrière pour nettoyer la lucarne d’Isaksson. 2-1. Un Ray en liesse. Et des frissons, encore, 10 ans plus tard.

L.O.