S'il apparaît très précieux dans la construction, l'entrejeu niçois demeure également un redoutable « gratteur » de ballons. La preuve par les chiffres.

Il donne la note, fluidifie et dynamise... mais il est également très « pénible à se coltiner ». Clef de voute du système rouge et noir, l'entrejeu reste la zone où se construisent les victoires. Pierre après pierre. Si le Gym base sa philosophie sur la possession (56% de moyenne, 4e total de l'élite), cette dernière reste chevillée à une récupération rapide. Haute. A un pressing féroce pour la conquête du cuir, la vie apparaissant toujours plus belle quand il est collé au pied. A ce jeu, les petits formats du milieu possèdent une redoutable efficacité. Quand ils récupèrent et qu'ils libèrent, l'équipe respire, s'aère et prend du plaisir, comme ce fut le cas (notamment) à Montpellier le week-end-dernier. Dans les chiffres, depuis le début du championnat, Papy Mendy, Mika Seri et Vincent Koziello - les 3 milieux le plus souvent alignés ensemble - ont glané en choeur 558 ballons, soit une moyenne de 19 par match... Le tout dans un timing insufflé par la sentinelle, meilleur récupérateur du groupe fanion (211 ballons repris dans les pieds adverses cette saison).

L'autre facette de la possession, teintée de sueur et d'abnégation.

 

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