Alors qu'il ne reste que 9 rencontres à disputer en L1, le Gym est à la bagarre pour décrocher une place d'honneur, et possède 44 points après 29 journées. Où situer ce chiffre dans l'histoire moderne du club ? Quels enseignements en tirer ? OGCNICE.com apporte quelques réponses, en prenant comme point de repère la remontée du club en L1 (saison 2002/2003).

Rarement plus de points à la même époque

« 44 points, il y a quelques saisons, on aurait fêté ça avec du champagne (sourire). Là, c'est presque normal. Tant mieux, ça veut dire que le club est plus ambitieux... » Romain Genevois a parfaitement résumé la vérité comptable du moment. Si elle ne présage en rien de la suite des événements, elle permet néanmoins au Gym de toiser les hauteurs avec envie et ambition. Depuis que le club s'est réinstallé dans l'élite du foot français, il a seulement compté à deux reprises un total plus élevé à l'aube de la 30e journée. La saison de la 4e place (2012/2013), le groupe de Claude Puel traversait une période de creux à la même époque (préalable à un final en boulet de canon) mais totalisait déjà 48 unités. Derrière, l'année du retour en L1 décroche la médaille d'argent, avec 45 points à pareille époque. Le présent exercice arrive donc sur la 3e marche du podium, à égalité avec celui de 2003/2004.

SOIGNER LE FINAL

L'important dans une course de fond n'est pas le départ mais bien l'arrivée. Ce qui pourrait être la morale d'une fable possède évidemment une part de froide vérité. Les stats viennent lui donner du relief pour différentes raisons. La dimension volatile d'un classement, d'abord, qui fluctue fortement selon les saisons. La 4e place actuelle met d'ailleurs en valeur un paradoxe : elle envoie les Aiglons à leur meilleur classement après 29 journée depuis la remontée, malgré un total de points qui n'est pas le plus élevé. Les adversaires tournent moins vite que leurs prédécesseurs : tant mieux, cela signifie que le jeu restera ouvert jusqu'au bout. Enfin, comme le résumait Romain Genevois dans la semaine, le Gym « a les clefs de sa fin de saison dans les mains ». Il garde la maîtrise de son destin, vu qu'il est confortablement calé, et donc en ballotage favorable. Cependant, les chiffres des 14 derniers exercices prouvent que le danger se situe dans le final, car les Rouge et Noir se sont souvent essoufflés dans les derniers mètres de leur parcours, au moment de grimper dans le wagon du haut.

A une unique exception, en 2012/2013, lorsqu'ils achevèrent le championnat à la 4e place. Un exemple récent qui désigne le chemin à suivre.