« On ne parle pas de classement. Le seul objectif est de prendre des points. Après, on verra où on en est fin mars ». Le discours martelé par les différents acteurs niçois demeure toujours d'actualité en cette dernière semaine de février. Pour clarifier sa vision à la date avancée, le Gym n'a pas le choix : il doit faire la différence face aux équipes de la seconde moitié du tableau. Ce qu'il n'a pas toujours su faire lors de la phase aller...

Février

 

Nice - Bastia, pour démarrer

28e journée de L1, vendredi 26 février

La prochaine étape de la route niçoise conduira les Aiglons devant Bastia. Un nouveau derby dans lequel croquer. Toujours chaud, toujours disputé. Un derby que les hommes de Claude Puel avaient su maitriser parfaitement à l'aller (3-1). Dans un contexte hostile et après avoir concédé l'ouverture du score, ils se remirent en selle grâce à une frappe longue distance de Papy Mendy. Assommèrent les Corses sur du jeu direct, une ogive de Seri convertie par Germain, et éteignirent la lumière sur un raid final de Benrahma. Vendredi, les Niçois évolueront cette fois chez eux. Là où ils restent sur une défaite concédée la saison passée. Pour prendre un premier virage favorable, ils devront mettre les mêmes ingrédients qu'à Armand-Cesari : du jeu, de la maîtrise et de l'efficacité. En outre, ils devront relever un autre défi : rester maîtres de leur terre en 2016 (3 victoires et 1 nul en championnat). Un élément décisif, quand on sait qu'ils recevront 6 fois pour 5 déplacements d'ici à la fin de saison...

 

Mars

 

Nice - Troyes, au nom de l'aller

29e journée, samedi 5 mars

C'était un soir d'été. Chaud et enflammé. Porté par un Hatem Ben Arfa aux jambes de feu, le Gym se déplaçait au Stade de l'Aube pour y défier l'ESTAC, récent champion de L2. En Champagne, il concéda l'ouverture du score pour la première fois de la saison, sur une flèche décochée par Corentin Jean. Il livra à la suite de cette mauvaise entame l'une de ses plus belles heures de l'exercice. Alertes, joueurs, collectifs, les coéquipiers d'Alassane Plea - qui donna l'avantage aux siens d'une splendide demi-volée, juste après l'égalisation de HBA - firent le nécessaire pour empocher les 3 points. A 11 contre 10 et avec deux buts d'écart à une demi-heure du terme, ils perdirent pourtant pied... et concédèrent une égalisation cruelle (3-3). Le 2e round sera donc l'occasion de prouver que l'eau a coulé sous les ponts et que le groupe a gagné en maturité. Entre autres...

 

Montpellier - Nice, seul voyage de mars

30e journée, week-end du 12 mars

La Mosson est historiquement un bastion difficile à prendre. Lors de son seul déplacement de mars, le Gym devra pourtant relever ses manches pour écrire son futur. Face à lui, un adversaire lui ayant causé beaucoup de problèmes chez lui, qui a refleuri avec l'arrivée à sa tête de Fredéric Hantz. S'il est encore trop tôt pour présager des dynamiques des deux formations, Nice tentera de faire coup double face au MHSC, après la belle victoire du match aller (1-0). Un succès où il avait mis le supplément d'âme nécessaire pour faire la différence. Emoussé par un programme chargé, le groupe avait, pour rappel, pris les 3 points grâce à un plat du pied appuyé d'Olivier Boscagli, couplé à une belle dose de solidarité.

 

Nice – GFC Ajaccio, pour se racheter

31e journée, week-end du 19 mars

La réception du Gaz viendra clôturer le mois de mars, et sûrement dessiner avec un trait plus précis les ambitions du club. Voilà pour le cadre général. Au niveau du terrain, cette première réception du GFCA dans l'élite possèdera un autre enjeu : celui de racheter le non-match de l'aller. Au stade Ange-Casanova, le Gym avait en effet balbutié son football. S'était montré brouillon. N'avait pas réussi à emballer le match, et avait finalement plié sous les coups de bambou des Ajacciens. Lesquels démarrèrent, derrière, une belle remontée. Lesquels ne volèrent d'ailleurs pas leur succès. Plus incisifs, plus mordants, plus efficaces, les joueurs de Thierry Laurey prouvèrent à la France du foot qu'ils seraient difficiles à secouer, peu importe le retard à l'allumage. La tendance est toujours d'actualité, et le match du Gaz promet d'être une belle bataille, âpre et capitale. Une bataille qui, espérons-le, permettra d'effacer un douloureux souvenir.

 

 

 

 

 

 

 

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