Adversaire
Marseille, redoutable à l'extérieur
Un derby est match particulier. Différent. Celui-là a toujours une saveur spéciale. Privé de ses supporters à l’aller, cette fois c’est tout un stade qui sera en Rouge et Noir pour la venue de l’Olympique de Marseille (21h). Et les Aiglons devront être vigilants face à une formation bien plus à l’aise loin du Vélodrome.
Plus performant à l’extérieur
Un « très bon match » à domicile face à Paris dimanche (1-2), une qualification assurée en quart de finale à Trélissac jeudi (0-2), les Olympiens sont sur une dynamique positive. Avant la défaite face au leader parisien, les hommes de Michel n’avaient pas connu pareille désillusion en championnat depuis le 8 novembre 2015 et la réception de… l’OGC Nice (0-1).
Une équipe qui a prouvé qu’elle pouvait être redoutable hors de ses bases. « C’est une équipe performante à l’extérieur. On s’attend à un gros match », Claude Puel ne se trompe pas. Invaincu depuis huit matches en Ligue 1 loin de ses terres (6 victoires, 2 nuls), l’Olympique de Marseille semble jouer plus libéré sur les terrains adverses.
Diarra, le patron de l’entre jeu marseillais
Si les hommes tournent, le système de Michel de son côté ne bouge pas. A domicile comme à l’extérieur le technicien espagnol reste fidèle à son 4-2-3-1. Placé en sentinelle devant une défense à plat avec des latéraux portés vers l’avant, Lassana Diarra est la plaque tournante de cette formation olympienne. Capable de récupérer le cuir, d’orienter le jeu, de dicter le rythme du match, l’international français est l’atout majeur des Marseillais.
Une équipe qui a également d’autres points forts à faire valoir. La technique de Rémy Cabella, la vitesse et la capacité de percussion de Georges-Kévin Nkoudou, la vision d’Abdelaziz Barrada ou encore l’activité de Michy Batshuayi aux avant-postes. « C’est une équipe qui a beaucoup de qualité, avec des joueurs performants », conclut justement l’entraîneur général du Gym.
