Verbatim
J-P. Rivère sur Ben Arfa, l'Europe, la pelouse,...
Le président de l'OGC Nice était invité de l’émission Direct Laporte sur RMC dimanche soir. Verbatim.
Sur Ben Arfa
« On est très heureux de l'avoir. Il est très épanoui chez nous, dans l'environnement du club. Contrairement à ce qui a pu se dire, Hatem est quelqu'un de parfaitement gérable. C'est un garçon adorable. Simplement, il aime les choses franches, directes, la parole donnée.
Il intéresse beaucoup de clubs. Mais notre position est claire. Quels que soient les montants, Hatem ne partira pas cet hiver. C'est une certitude. Pour le mercato d'été, c'est beaucoup plus compliqué. Mais on a l'espoir, et on va tout faire pour, de le conserver une année de plus. On se défendra avec nos moyens. Cela dépendra de beaucoup de choses. On va attendre la fin de saison pour voir ça ».
Sur la logique sportive
« On a eu des offres sur beaucoup de joueurs au mercato d'hiver. Des offres élevées. Si on voulait faire de l'argent, on vendrait de suite 2 ou 3 joueurs et on réaliserait de superbes plus-values. Mais on est dans un projet sportif et non un projet financier. Quand on a des obligations, on fait comme tout le monde. Mais cette année ce n'est pas notre cas. Donc on conserve nos joueurs.
En fin de saison, je ne sais pas à quelle place nous serons. Aujourd'hui nous sommes sur le podium. C'est bien, mais comme l'ont dit le coach et les joueurs, ce classement est très anecdotique à ce stade de la saison. Ca peut aller très vite dans un sens comme dans un autre. A l'arrivée, on peut être 10e comme on peut être 2e, 3e, 4e... Donc on prépare l'avenir avec différentes hypothèses. Et notre souhait est de garder un maximum de nos joueurs. Et, je vais même plus loin, de chercher à renforcer l'équipe ».
Sur l'Europe
« On est encore loin de la Coupe d'Europe. Le championnat est long, serré. Il y a beaucoup d’embûches. Certains clubs estiment que jouer l'Europe est un cadeau empoisonné ? Pour notre public et notre club, comment pourrait-on avoir peur ? Il y a trois ans, malheureusement on est passé à travers en Europa League avec cette élimination en tour préliminaire.
Si par chance on avait en fin de saison une place européenne, ce ne serait certainement pas un handicap. Au contraire, ce serait une formidable opportunité pour continuer à grandir tel qu'on l'évoque dans notre projet ».
Sur la pelouse
(interpellant amicalement Bernard Laporte) « Vous (le RCT) venez le 31 à l'Allianz Riviera, et nous, nous recevons ensuite Toulouse. S'il vous plait, amenez vos jardiniers avec vous. On a déjà une pelouse dans un état catastrophique. Et même si j'adore le rugby, j'ai une angoisse terrible. Je redoute vraiment de jouer 3 jours après. D'autant plus avec le jeu que l'on pratique, qui se veut le plus technique possible ».
Avant de poursuivre, avec le sourire : « Et si vous n'arrivez pas à amener les jardiniers, vous ne pouvez pas leur mettre des charentaises à vos joueurs ? »
Sur le même ton amical, l'entraîneur de Toulon lui répondra s'y engager,... à la condition que les rugbymen du Stade Français en fassent de même. Un échange sympathique qui traduit néanmoins l'inquiétude dans les rangs des Aiglons quant aux conditions de jeu du prochain Nice - Toulouse (3 février).
