Bilan mi-saison
2015 en 10 dates (partie 1)
L'année 2015 s'apprête à baisser le rideau. 365 jours à conjuguer au passé dans quelques heures. Des moments de doutes. De peine. De joie. Des visages importants et des matchs capitaux. OGCNICE.com jette un oeil dans le rétro, en ressortant les 10 dates fortes du Gym lors d'une année bientôt terminée. Voici les 5 premières.
Ben Arfa épisode 1 (3 JANVIER / 3 février)
L'annonce fait sensation : l'international français Hatem Ben Arfa arrive à l'OGC Nice au mois de janvier, afin de donner un nouvel élan à sa carrière. Accueilli par une forte ferveur populaire place Masséna, le milieu offensif se fond sans problème dans les groupe fanion. S'entraîne avec sérieux. Fait connaissance avec son nouveau club. Tout semble donc parfait pour que Nice réalise « le gros coup de l'hiver ». Ou presque.
Au terme de nombreux rebondissements, les instances nationales du football interdisent finalement l'arrivée du gaucher. La raison ? Il n'a pas le droit de porter un 3e maillot durant un match officiel dans la même saison. Aligné avec les U21 de Newcastle (en préparation !) et à Hull City lors du début de l'exercice 2014 / 2015, HBA accuse le coup, et officialise finalement sa non-arrivée par ces mots : « Ce n'est peut-être qu'un au revoir ».
LE DERBY (23 janvier)
Après une défaite lors de la première rencontre de l'année à Valenciennes (2-0), synonyme d'élimination en Coupe de France, les Rouge et Noir redressent la barre. Piqués par un faux pas inaugural, ils s'offrent Lorient à l'Allianz Riviera (3-1), avant de ramener la victoire de Bordeaux dans les ultimes instants de la rencontre (2-1). En confiance, ils réalisent la passe de 3 face à Marseille, avec panache et courage, dans un match toujours à part. Réduits à 10 à la 53e minute alors qu'ils mènent 1-0 (Kévin Gomis exclu), ils assomment les Provençaux par un but de Niklas Hult, avant de laisser leurs tripes sur la pelouse. La réduction du score de l'OM n'y fera rien. Le premier grand frisson de l'année survient dans le froid. Sublime paradoxe.
LA REVOLTE (21 mars)
La belle période de janvier a cédé sa place à une « phase de dur ». Après la victoire devant Marseille, le Gym enchaîne 3 résultats nuls et 4 défaites, et se retrouve à la 16e place du classement. Le contexte autour de l'équipe se tend.
Derrière, le Gym propose l'une de ses plus belles copies à Gerland. Mis sur orbite par une bicyclette divine de Carlos Eduardo, l'OGC Nice dispute encore une grosse demi-heure à 10, alors que les Gones reviennent au score. Mais le collectif tient, et fait la différence à 5 minutes de la fin, sur un pénalty de Valentin Eysseric.
LE MAINTIEN (16 mai)
Le match libérateur. Au terme d'une saison éprouvante, où il a manqué le bon wagon à quelques reprises avant de se battre pour son maintien, le Gym assure son avenir en L1 face à des Sang et Or déjà condamnés. Non sans mal. Après avoir sombré à Geoffroy-Guichard (0-5), il met rapidement un genou à terre, sur l'ouverture du score de Yoann Touzghar. Les joueurs de Claude Puel reviennent dans la rencontre par l'intermédiaire de Jordan Amavi. C'est finalement Didier Digard qui, comme un symbole, offre la victoire aux locaux pour son dernier match à l'Allianz Riviera, d'un but rageur. Une victoire face à Toulouse lors de la clôture du championnat permet aux Azuréens de boucler la saison 2014 / 2015 à la 11e place de la L1.
Amavi, DEPART SYMBOLIQUE (18 juillet)

Pur produit de la formation niçoise, Jordan Amavi rejoint Aston Villa dans le courant du mois de juillet. Vainqueur de la Gambardella 2012, l'international espoirs reste sur un exercice de haut vol, ayant suscité les convoitises en France et à l'étranger. A 21 ans, il excelle dans un poste de latéral gauche où Claude Puel l'a repositionné lors de son arrivée en pros, lui qui avait pourtant été formé plus haut.
Puissant, tonique, buteur, celui qui est désigné Aiglon de la saison par les supporters cède finalement aux sirènes de la Premier League après 55 matchs de L1. Son transfert incarne la plus forte plus-value de l'histoire du club, et sûrement l'un des ses plus beaux symboles, puisque l'intégralité de l'argent récolté au départ du natif de Toulon – exemple parfait de la politique de formation et de proximité menée par le Gym – financera une partie du futur camp d'entraînement.
2e partie à suivre demain...
