C'est dit

« Si c'était à refaire, je le referais »

« Si c'était à refaire, je le referais ». C'est par ces mots que Claude Puel a explicité le parti audacieux qu'il a pris face à Lorient, où 7 nouveaux éléments furent alignés d'entrée dans le 11 de départ.

Le retour de Yoan Cardinale dans la cage, de Paul Baysse dans l'axe d'une défense à 3, celui de Niklas Hult à gauche, de Wallyson en 10 et d'Alex Mendy en pointe, les premières titularisations en L1 de Dada et Paulin Puel... A l'occasion de la 16e journée de L1, une formation niçoise « new-look » a démarré la rencontre au Moustoir (score final 0-0), et a donné satisfaction au coach rouge et noir. Avec un petit but validant une victoire, la soirée des Aiglons aurait pu être parfaite. Si elle ne l'a pas été, elle permet néanmoins d'envisager l'avenir avec sérénité.

« On a joué à 10 pendant 1 heure à Toulouse sur un terrain difficile. On joue 3 jours après sur un synthétique à Lorient, et 3 jours après contre Paris, énumère l'entraîneur général. On essaie de donner des temps de jeu à des jeunes joueurs pour qu'ils aient encore plus de maturité, parce que nous avons besoin d'eux. Pour moi, il n'y avait pas d'autre alternative. Au-delà du match qui vient contre Paris, ça m'intéresse pour la suite également. Si c'était à refaire, je le referais, même si le résultat était négatif, parce que pour moi il n'y a pas d'autre solution. De toute façon, si on avait remis les mêmes joueurs contre Lorient, on n'aurait même pas été sûrs d'être opérationnels ; par contre c'était sûr qu'il n'y avait plus personne contre Paris...»