Neuvième du championnat avec 7 points au compteur, le Sporting Club Bastia cultive un paradoxe. Poussif et emprunté à l'extérieur, le SCB de Ghislain Printant a fait le plein dans son antre de Furiani. Deux succès en autant de rencontres qui poussent même les Bastiais à la première place du classement à domicile.

Une défense solide

Pour mieux comprendre cette réussite qui accompagne les Bastiais sur leur pelouse, il faut se pencher avec attention sur la défense. Dans l'axe, les anciens, Françoise Modesto et Sébastien Squilaci forment une charnière complémentaire. A ce duo expérimenté, Ghislain Printant a ajouté une touche de vivacité, de hargne. Avec sur les côtés Palmieri et Djiku ou le jeune Jebbour arrivé de Montpellier cet été.

A cette ligne de quatre viennent s'ajouter deux infatigables milieux défensifs. Le capitaine Cahuzac et Seko Fofana, qui s'est rapidement acclimaté à la Ligue 1 après une saison à Fulham. Un bloc défensif solide qui ne s'est fait surprendre qu'à une seule reprise à domicile. Costaud.

Peu d'évolution en attaque

Malgré les départs de Giovanni Sio (Rennes) et Djibril Cissé, Ghislain Printant n'a pas souhaité renforcer ce secteur. Brandao occupe la pointe de ce 4-2-3-1. Derrière l'attaquant brésilien (qui a ouvert son compteur avec le SCB le week-end dernier à Marseille), entre la technique de Gaël Danic, la fougue du jeune Lassana Coulibaly ou la puissance et la vitesse du duo Kamano-Ayité, l'entraîneur bastiais a du choix. Floyd Ayité, véritable poison pour les défenses adverses, n'a d'ailleurs pas tardé à se mettre en évidence avec deux réalisations depuis le début de saison.

Des profils qui favorisent un jeu au sol sur les couloirs avec à la conclusion un centre devant le but. Une tendance que l'on retrouve en chiffre puisque Bastia a inscrit 100% de ses buts (7) dans la surface dont 43% à la suite d'un centre. Danger.  

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