Interview

Ricardo, à toute vitesse

Véloce, tonique, Ricaro a disputé son premier match de L1 samedi dernier, face à Guingamp. S'il avoue ne pas encore se sentir « au top physiquement », le latéral bosse dur pour donner la pleine mesure de ses moyens au plus vite. Avant le déplacement à Bastia, entretien avec la flèche portugaise, aux mots vifs et précis.

Après ton premier match avec le Gym, quelles sont tes premières sensations ?
J'ai apprécié cette première, même si le résultat final est malheureusement en notre défaveur, et que étions tous déçus à la fin. J'ai aimé être sur le terrain, avec les supporters qui font beaucoup de bruit, qui nous poussent, ce qui est bien pour nous.

Comme t'es-tu senti au poste d'arrière-gauche ?
Ce n'est pas un nouveau poste pour moi, j'y ai joué quelques matchs à Porto. Ce n'est pas l'endroit où j'ai le plus de repères, mais quand le coach me dit de jouer, j'y vais avec plaisir. C'est le plus important.

Quelles étaient tes pensées avant de rentrer sur le terrain ?
J'avoue qu'avant le match, j'étais un peu anxieux. Mais mes collègues m'ont bien aidé, sur le terrain et avant la rencontre. Personnellement, je sais que je peux faire mieux, mais je crois que c'était quand même une bonne première.

Ta priorité était d'assurer les tâches défensives ?
Exactement. Quand je joue derrière, je dois être concentré, afin de bien défendre, et de donner une bonne assise à l'équipe. Après, si je peux penser à attaquer, et aider le groupe dans les phases offensives, je le fais. C'est un peu dur de ne pas aller de l'avant tout le temps, même si j'essaie de me projeter de temps en temps. Avant tout, il faut que je sois prudent.

« Les derbys, des matchs différents »

Match physique, adversaires puissants : as-tu été surpris par Guingamp, une formation typique de L1 ?
Non, je ne peux pas dire que j'ai été surpris, parce qu'au Portugal, j'avais déjà regardé quelques matchs français. J'avais vu que les équipes étaient fortes physiquement, qu'il y avait des grands gabarits. Samedi, j'ai pu le vérifier. Face à ce genre d'adversaire, il faut essayer d'aller plus vite, tout en évitant les contacts et les chocs.

Quelles différences notes-tu entre Nice et Porto ?
Porto est un club plus grand, le meilleur du Portugal. Les supporters y sont très nombreux. Nice est plus familial, tous les joueurs entretiennent de bonnes relations. Le Gym est un bon club, avec une vraie histoire. Je suis vraiment heureux d'être ici. C'est un bon endroit pour progresser, améliorer mes compétences et développer mes capacités.

Tu vas disputer ton premier derby avec le Gym, à Bastia : quelles sont les particularités de ces rencontres ?
Ces matchs sont différents, il y a plus de pression. Les supporters attendent plus, veulent gagner à tout prix. Franchement, les derbys sont vraiment des bons matchs à jouer, donc il y a forcément de l'impatience.  Au Portugal, j'ai joué un Vitoria Guimaraes - Braga. C'était vraiment très chaud. Ce n'est pas comme un Porto - Benfica, mais on peut dire « qu'ils ne peuvent vraiment pas se voir (sic). »  Ces matchs-là sont différents...

Qu'est-ce qui fera la différence samedi ?
L'équipe qui en voudra le plus l'emportera. Ça se jouera sur l'envie, et sur une somme de petits détails qui font la différence. J'espère que nous parviendrons à nous imposer à Bastia, pour démarrer une bonne série.

C.D.