Guingamp
Un adversaire pas comme les autres
Samedi soir, l'OGC Nice affronte l'EA Guingamp à l'occasion de la 5e journée de L1. Un adversaire « pas comme les autres », contre qui rien n'est jamais tout à fait classique. La preuve avec 3 souvenirs éclectiques.
Le dernier titre niçois
C'était un soir de mai 1997. Le soir du dernier titre niçois. Touchés par un championnat manqué (ponctué d'une relégation en 2e division), les Aiglons se rendent au Parc des Princes, afin d'y disputer la finale de la Coupe de France.
Face à eux, des Guingampais ayant bouclé une saison correcte, en milieu de tableau (12e place finale), cherchant à bonifier leur parcours honorable par une place européenne. Une ambition douchée par les coéquipiers de Fred Gioria (photo ci-dessus).
Au terme d'une finale indécise (1-1, but de Salimi pour le Gym), disputée avec plus de 9.000 Niçois en tribunes, les Rouge et Noir (alors en blanc) lèvent leur dernier trophée. Le tout grâce à une série de tirs au but maîtrisée, un Valencony de gala, et un dernière frappe de Vermeulen, au bout de la nuit parisienne. Inoubliable.
Un dernier déplacement dans les mémoires
"Inoubliable". Voilà un qualificatif qui, dans une moindre mesure, pourrait également s'appliquer au déplacement de l'an dernier. Saison 2014 / 2015. Alors que le Gym reste sur une défaite dans le derby face à Bastia, il se rend en Bretagne avec l'ambition de rebondir vite et fort.
Une ambition qu'il transforme en une démonstration mémorable. Dans le sillage d'un Carlos Eduardo sur un nuage, auteur d'un quintuplé (et gratifié de la note de 10 dans L'Equipe), le groupe de Claude Puel décroche 3 belles unités, en s'imposant 7-2.
Une victoire spectaculaire qui donnera le ton d'un exercice particulièrement faste à l'extérieur (24 points pris, l'un des trois meilleurs bilans du club sur une saison). Avec les formes...
Une dernière réception à huis clos
Dans le coeur des Niçois, le dernier souvenir de la venue des Guingampais sonne, en revanche, plutôt creux. En mars dernier, les amoureux du Gym n'ont pas pu se rendre à l'Allianz Riviera, en raison du huis clos ayant frappé l'enceinte de la Plaine du Var.
Dans une cathédrale vide et une atmosphère particulière, les Aiglons ne parviendront pas à répondre au casse-tête breton. Buteront sur une équipe compacte, et se feront piéger par un doublé de Christophe Mandanne. Un dernier scénario dont il faudra se servir pour avancer devant un public qui sera, cette fois, au rendez-vous.
