Adversaire

Troyes, par amour du jeu

Loué unanimement pour la qualité du jeu déployé la saison passée, l'Estac a retrouvé l'élite en validant - avec les formes – un titre de champion de L2. Tourné vers l'avenir, le club entend désormais se stabiliser au plus haut niveau national, ce qu'il n'a plus fait depuis le début des années 2000.

Des joueurs de talents, une véritable identité, et une L2 nettement dominée lors du dernier exercice : Troyes a poinçonné son ticket pour l'élite à force de jeu et de caractère. Un simple coup d'oeil au classement final de la deuxième division nationale suffit à illustrer ce constat, puisque le club a achevé son dernier championnat avec... 14 points d'avance sur le dauphin ajaccien. Modèle de stabilité, à l'image de son entraîneur Jean-Marc Furlan (qui entame sa 9e saison dans l'Aube), l'Estac effectue cependant l'ascenseur depuis depuis 12 ans, et n'arrive pas à se maintenir plus de 2 saisons au plus haut étage du foot français. Une bonne dynamique qu'il tentera de lancer cette saison, tout en restant fidèle à ses idées.

Nivet à la baguette

Beaucoup de mouvement et d'audace : voilà la base du jeu troyen. Une base qui s'articule autour de quelques valeurs sûres du circuit, comme l'inamovible Benjamin Nivet (38 ans et déjà capitaine lors de l'avant-dernière opposition datant de 2006 !), la latéral droit Jonathan Martins-Perreira (29 ans), ou encore le milieu offensif Florent Camus (30 ans). Des hommes d'expérience auxquels se greffent de jeunes pousses prometteuses, comme Corentin Jean (20 ans) en pointe (acheté par Monaco cet été, mais revenu à Troyes dans la foulée sous la forme d'un prêt), Jessy Pi (21 ans) au milieu, ou encore Paul Bernardoni (18 ans) dans la cage.

Equilibrée et portée vers l'avant dans un solide 4-2-3-1, l'équipe a effectué un timide retour en L1 face au GFC Ajaccio samedi dernier, partageant les points au terme d'un match nul et vierge. Elle entend désormais se lancer face aux Aiglons, une formation « très joueuse, qui joue bien au ballon et possède une grosse capacité de récupération » selon les mots de Jean-Marc Furlan, délivrés ce vendredi en conférence de presse.

Photo : site officiel de l'Estac Troyes