Dans l'axe ou à droite, Kévin Gomis a accumulé pas mal de jeu durant la préparation estivale. Entré « au charbon » en première mi-temps face à Monaco, le défenseur livre sa vision du début de parcours azuréen.

Kévin , comment s'est déroulée la semaine après le match de Monaco ?
On était un peu frustré, parce qu'on a montré de bonnes choses durant la préparation, on aurait aimé matérialiser ça par une victoire face à Monaco. Ce qui aurait un peu récompensé notre été. Malheureusement, il y a des circonstances qui ont fait que le match s'est déroulé autrement (blessures de Pouplin et Bodmer, expulsion de Boscagli), et on n'y est pas parvenu. Cette semaine, nous avons repris le travail, tout se passe bien. Il faut garder le cap, et essayer de faire fructifier notre bonne préparation lors du prochain match de Troyes.

En préparation ou lors de la première journée, tu as évolué dans l'axe ou à droite. Quelle vision peux-tu avoir de cette polyvalence ?
J'ai été formé dans l'axe, c'est le poste où je préfère jouer car c'est celui où j'ai le plus de repères. Après, il m'est arrivé de jouer quelques matches à droite pour dépanner, au Portugal (à Naval, ndlr). Ce n'est pas mon poste de prédilection, mais je saurai m'adapter et répondre aux exigences du coach. S'il faut que je joue à droite ou dans l'axe, je jouerai. Après, c'est sûr que si je suis amené à évoluer dans le couloir, il faudra un temps d'adaptation, car tu ne défends pas de la même manière, les efforts ne sont pas les mêmes, c'est un poste spécifique. Pour répondre à tout ça, il faut être au point au niveau tactique, et enchaîner quelques rencontres pour voir comment s'imprégner de ce poste-là.

« Une bonne alchimie »

Quelles sont les différences avec la préparation de l'an dernier ?
La préparation donne des indicateurs sur ce qu'il peut advenir lors du début du championnat. Il y a eu des départs à combler, même si avec certains joueurs, on se connaît depuis pas mal de temps. Au-delà des résultats, au niveau du contenu, les nouveaux arrivants amènent un plus à ce groupe. Tous les joueurs qui se sont vite mis au diapason, se sont vite fondus dans le groupe. Tout ça a fait qu'il y a une bonne alchimie qui s'est créée lors des matches amicaux. Le travail a été bien fait. Reste à la faire fructifier en championnat.

Ce qui autorise à avoir de bonnes ambitions pour la saison qui s'entame...
Certes, c'est de bon augure, mais il ne faut pas s'enflammer. Ce n'est pas parce qu'on a fait de super résultats contre Naples ou Galatasaray qu'on peut jouer la Ligue des Champions. Il faut savoir rester à notre place, mesurés, positifs et ambitieux. Quand on regarde le budget du club et les joueurs qu'on a, c'est vrai qu'il y a un fort potentiel. Il faudra travailler sereinement et avec beaucoup d'humilité pour pouvoir atteindre nos objectifs.

Comment appréhendes-tu le déplacement à Troyes ?
Par rapport à ce que j'ai déjà pu voir en L2, Troyes est une équipe qui cherche à jouer au ballon. Je n'ai pas spécialement regardé leur recrutement, mais on les connaît. Ce sera un adversaire qui fait son retour dans l'élite (champion de la dernière L2) et qui aura à coeur de bien démarrer. Ils restent sur un nul durant la première journée, face au GFCA (0-0). Ils vont essayer de faire plaisir à leur public et d'obtenir les 3 points à domicile. A nous de répondre présent.

C.D.

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