3 questions à...
Paul Baysse, paroles de guerrier
Cheveux au vent, mental de guerrier : Paul Baysse a déjà montré qu'il était prêt au combat lors de sa première à l'Allianz Riviera. Le défenseur (27 ans) a également prouvé, mardi, qu'il se sentait très à l'aise face aux micros de la presse. Retour à froid sur une arrivée express, une première « rock n'roll », et une motivation au zénith.
Paul, tout a été très vite lors de ton arrivée...
Mardi, j'étais chez moi à St Etienne. Jeudi matin, j'avais rendez-vous avec Julien Fournier (directeur général) et le coach (Claude Puel) pour faire un point sur ma venue. L'après-midi, j'ai fait ma visite médicale. En parallèle, le Gym et St-Etienne ont essayé de trouver un accord, et ont réussi à tout faire dans le timing pour que je sois apte samedi. Dès que nous nous sommes rencontrés, j'ai dit au coach que j'étais prêt, que je me sentais bien, que j'avais déjà fait une bonne préparation. Il a pris la décision de me faire débuter contre Monaco. J'ai découvert mes coéquipiers sur le terrain, (la veille du match). Nice est une bonne équipe, avec une bonne mentalité, de bons joueurs de ballon ; composée de jeunes, d'anciens et, surtout, de bons mecs. C'est un beau mélange de tout, il y a quelque chose à faire cette année.
A droite, à gauche, à 10 : comment as-tu vécu ta première à l'Allianz Riviera ?
C'était compliqué, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait un match complet. D'ailleurs, j'étais un bout de bois après la rencontre. Je suis forcément déçu car je reste un compétiteur. Mener 1-0, perdre 1-2, dans un derby, à la maison, avec des faits de jeu contraires : c'est frustrant, mais encourageant. Il faut continuer à travailler au quotidien, ça va payer. L'Allianz Riviera est un beau stade, neuf, grand. Il n'était pas plein, mais on sentait vraiment une bonne ambiance, on sentait que le public nous soutenait. Malgré un scénario compliqué. C'est important de sentir ce soutien à domicile, parce qu'on va en avoir besoin tout au long de la saison.
Quelle image avais-tu du Gym avant ta signature ?
Celle d'un club où il y a beaucoup de jeunes, qui a un véritable suivi et cherche à les faire progresser. Un « club famille », avec une mentalité de guerrier. J'étais venu au Ray, on la sentait vraiment, avec des combattants sur le terrain. C'est ce que je retrouve en mettant les pieds ici, y compris dans le nouveau stade. Mon rôle dans le groupe ? Je ne m'en donne pas un en particulier. Je suis un compétiteur, quelqu'un qui communique beaucoup sur le terrain. J'aime gagner, mais chacun doit apporter sa pierre à l'édifice.
