Nice - Lausanne
Bien conclure le stage
Après une semaine intensive, le Gym boucle son stage de préparation à Divonne-les-Bains par une opposition face au Lausanne Sport (D2 suisse). Si les jambes niçoises seront un peu lourdes, nul ne doute que le groupe aura à coeur de valider le travail qu'il a fait par une prestation convaincante.
C'était il y a une semaine. Jour pour jour. Le groupe fanion de l'OGC Nice posait ses valises au Grand Hôtel de Divonne-les-Bains, afin d'entrer dans le vif de sa préparation. A peine arrivé, il avait déjà pris la direction du complexe sportif de sa ville d'accueil, afin de procéder à son premier entraînement sur un terrain connu (foulé les années précédentes). Une semaine plus tard, le scénario se répétera donc, au même endroit, mais dans des conditions différentes.

Ce soir, à 17h, c'est bien un tout autre groupe qui chaussera les crampons. Un groupe dont la composition a peu varié - même s'il a accueilli avec joie l'arrivée de Valère Germain mercredi –, mais ayant surtout laissé pas mal de forces dans cette "semaine commando", initiée par trois entraînements par jour. Poursuivie par une journée de travail ludique (mercredi), un jeudi à deux entraînements. Et enfin un vendredi de soins, avant l'ultime séance d'avant-match, en fin d'après-midi.
Des débuts de réponses
Sur le terrain, au golf, au gymnase : les Aiglons ont varié les lieux et les thèmes des séances (force, résistance, intermittents, technique, jeux...) pour monter en puissance dans les prochaines semaines. Moment où ils ressentiront le contrecoup positif de ce voyage dans l'Ain. Cependant, pour l'heure, la charge de travail des deux premières semaines se fait ressentir. Ce qui pourrait peser sur le sort de la rencontre, surtout face à un adversaire qui, pour sa part, est prêt à attaquer son championnat (qui débute la semaine prochaine).

Mais si le collectif rouge et noir s'attache à reconnaître que ce périple à la frontière suisse n'est pas de tout repos, il sait aussi que cette première opposition amicale porte de véritables enjeux. Comment se déroulera la première niçoise des quatre nouvelles recrues (Hatem Ben Arfa, Jean-Michaël Seri, Maxime Le Marchand et Valère Germain) ? Quelles ressources mentales affichera le groupe quand la fatigue prendra le dessus ? Quelles impressions laisseront les premiers enchaînements collectifs ? Comment vont répondre les plus jeunes ? Ces questions trouveront des débuts de réponses ce soir, à partir de 17h, mais ne doivent en aucune façon masquer l'esprit compétiteur régnant au sein du groupe, que Mathieu Bomer avait résumé ainsi dans la semaine : « Le problème des matches amicaux, c'est qu'on n'est pas souvent au même degré de préparation. Il faut le prendre comme un travail physique, mais avec une finalité qui est quand même le résultat, parce qu'on est là pour gagner tous les matches. »
L'homme à suivre : Walter Pandiani
Un style de renard. Un tempérament sud-américain et, surtout, une envie qui ne s'est pas altérée. A 39 ans, Walter Pandiani ne dégage certainement plus la même puissance qu'à sa grande époque, quand il occupait la pointe de l'attaque du Deportivo la Corogne ou de l'Espanyol Barcelone (entre autres). Qu'il empilait les buts en Espagne ou sur la scène européenne, avec cette capacité de laisser planer une menace constante sur les défenses adverses. Mais l'Urugayen reste à coup sûr un attaquant redoutable. Arrivé à Lausanne cet été avec pour mission « d'apporter son expérience », il devrait incarner l'un des grands dangers de cette fin d'après-midi pour les Niçois.
