Interview
Bauthéac : « Nous devrons jouer libérés »
Remuant sur le terrain, Eric Bauthéac se montre également très à l'aise lorsqu'il s'agit de s'exprimer devant la presse. Une facilité que l'ailier du Gym a encore démontré lors de son passage en conférence, ce mardi.
Eric, comment perçois-tu cette réception de Caen ?
Dans tous les cas, il faut gagner. C'est un concurrent direct, on est en fin de saison, les points valent cher. Caen revient bien en cette deuxième partie de parcours, c'est une équipe qui ne joue pas aussi défensif que certaines autres que nous avons reçues ici. Ils ouvrent le jeu, en règle générale, et j'espère que ce sera le cas ce week-end, parce que s'ils jouent leur football, je crois que ce sera un bon match, avec des espaces et des buts. Par rapport à l'aller, ils ont pris une autre dimension, c'est une autre équipe, même s'ils sont un peu moins bien sur les derniers matches. Nous devrons jouer libérés, sans pression. Quand c'est le cas, on est bons.
Avez-vous hâte d'aller chercher ce fameux maintien qui n'est pas encore assuré ?
Forcément. Quand tu joues et que tu n'es pas maintenu, il y a toujours une pression particulière. L'année dernière, on s'était sauvés à la dernière journée. La saison d'avant, nous avions quelque chose à jouer jusqu'au dernier match. Là, c'est vrai qu'on a envie de respirer pour bien finir, donc ce serait vraiment bon de gagner ce week-end, car cela nous permettrait de ne pas être loin de notre objectif. Cette saison, il y a des matches où on aurait dû mieux faire, 3 où nous avons eu des buts refusés par les arbitres (Nantes, Lille et Rennes), ça fait beaucoup de points perdus... Mais ce serait encore bien d'accrocher les 10 premières places.
Qu'est-ce qui a rendu la saison compliquée ?
Cette saison, il y a eu beaucoup de blessures, de joueurs en méforme. On a tous eu un coup de mou les uns après les autres, donc on n'a jamais vraiment eu l'équipe à 100%.
Depuis ton arrivée (saison 2012 / 2013), comment juges-tu ta progression ?
J'étais un peu moins décisif à Dijon, parce que je jouais vraiment plus défensif, comme un deuxième latéral. Lors de mon arrivée à Nice, le coach m'a justement demandé d'aller de l'avant. Au début, j'avais un peu de mal, et j'ai beaucoup progressé sur mes appels de balle. Le coach m'a aussi fait passer à droite quelques matches, ça m'a également aidé, car c'est un fonctionnement différent : je peux rentrer sur mon pied gauche, déborder sur mon droit. Aujourd'hui, je peux jouer à plusieurs postes, je pense maintenant que je peux être encore plus décisif, et que je dois travailler pour ça.
