Décisif à Lyon, à l’origine et à la finition du deuxième but face à Evian, Valentin Eysseric, papa pour la première fois depuis dimanche, vit une période de renouveau qu’il entend mettre à profit pour la fin de saison. 

Valentin, même si la période est difficile, c’est l’embellie pour toi en ce moment… 
Effectivement, j’ai retrouvé le chemin des filets. Ça fait plaisir. A Lyon, quand je pose la balle sur le point de pénalty, Gonalons me dit « De toute façon, tu ne vas pas marquer… ». Mais ce n’est pas lui que me met la pression. Je me dis que ça fait longtemps que je n’ai pas marqué et si je loupe ce pénalty à la 87è minute, je risque de sombrer à nouveau. Après, dès que je pose la balle je suis dans ma bulle et je me concentre sur ce que j’ai à faire. Il fallait que je le marque pour passer à autre chose. 

Et puis ce but face à Evian le match suivant.
C’est bien d’enchainer deux buts en deux matchs. Même si j’aurais préféré que cette réalisation nous apporte les 3 points et que l’on ne prenne pas ce but évitable dans les derniers instants. C’est dommage. Sur ce match, il nous manquait beaucoup de joueurs des suspendus, des blessés, et moi qui avait passé une nuit blanche sur une chaise à la maternité (sa petite Ilyana est finalement venue au monde dimanche matin). Il faut enchainer à Reims désormais. 

En plus, c’est un concurrent direct comment abordes-tu ce match ? 
Ils ont changé d’entraineur cette semaine. Dans ces cas-là, c’est difficile de savoir à quoi va ressembler l’équipe que l’on va affronter. Ça peut donner un nouvel élan et un coup de fouet a une équipe qui en manquait. Des joueurs qui n’y croyaient plus se remettent à bosser et ça peut créer une émulation au sein du groupe. Ce ne sera pas facile pour nous, mais ça ne le sera pas plus pour eux, ils ne sont pas vraiment en confiance. A nous de les empêcher d’y croire.  

 

---