Le football dénude parfois la notion de temps. Accélère les choses au point de rendre relatif le poids « du nombre des années », surtout au Gym. D'offrir à un gamin de 16 ans la possibilité de « tamponner » un aîné trentenaire, à un autre dépassant la vingtaine un vécu solide dans l'élite. Une expérience qui commence à gonfler le parcours d'Alexy Bosetti (bientôt 22 ans), qui se trouve actuellement en plein coeur de sa 3e saison au haut niveau, mais qui ne doit pas se muer en impatience, selon Fred Gioria. 

« Il y a quelques semaines, j'ai eu une longue discussion avec Alexy. C'est un petit que j'apprécie, Niçois, formé ici. Mais il ne faut pas oublier qu'il a 70 matches en 3 saisons, alors qu'il n'a que 22 ans (il les aura le 23 avril, ndlr). Je ne pense pas que ça aurait été possible dans un autre club. Il a fait un bon début, après c'était moins bien pendant quelques mois, et malgré cela, le coach a continué à le faire rentrer », rappelle l'adjoint de Claude Puel.   
« Samedi, on a fait appel à lui et il a répondu présent. C'est bien. Il faut qu'il se mette dans cet état d'esprit-là. C'est logique qu'il ne soit pas content quand il ne joue pas, mais il ne faut pas qu'il se mette dans la tête que ce n'est pas normal. Ce n'est pas parce que ses copains, sa famille, les supporters lui disent qu'il doit jouer que c'est le cas. Il ne sont pas au quotidien à l'entraînement avec lui. Nous, si. On voit sa progression, quand il est bien et quand il l'est un peu moins. C'est bien de marquer, mais ce n'est pas tout. C'est à côté qu'il doit travailler pour avancer. »

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