Reims - Nice
Bosetti : « Aider l’équipe »
Auteur de 93 minutes de bonne facture face à Evian, Alexy Bosetti a refait trembler les filets et délivré une passe décisive « à l'arrachée ».
Alexy, comment as-tu vécu ton retour en tant que titulaire ?
J'étais content de retrouver une place dans le 11, surtout que je revenais également d'une petite blessure aux adducteurs, et que ça s'est plutôt bien passé. J'ai pu jouer 90 minutes, physiquement, je me sens bien, j'avais envie de prouver que je pouvais faire de bonnes choses. Je pense l'avoir fait. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer.
Tu ne t'es pas fait prier pour gonfler tes stats...
Ca aussi ça fait plaisir, car c'est toujours positif, même si la chose la plus importante reste d'aider l'équipe. Pour l'instant, j'ai mis autant de buts que la saison dernière (5 buts en L1, pour 22 matches, dont 11 titularisations) et je n'ai pas d'objectif particulier, j'aimerais simplement dépasser cette barre. Et puis si j'ai l'occasion d'en mettre quelques-uns de plus, je ne vais pas me gêner. Plus je peux marquer, mieux c'est, surtout si ça rapporte des points et que ça aide le groupe dans la course au maintien.
Justement, comment l'équipe appréhende-t-elle cette dernière ligne droite ?
Nous ne sommes pas encore sauvés, mais on a joué le maintien l'année dernière, on sait ce que c'est et on est prêts ! Ceci étant, il ne faut pas se mettre de pression inutile. Il reste 3 matches à la maison, 4 à l'extérieur. Il va falloir être solide et en remporter au moins 2. En gagnant à Reims, on ferait vraiment un grand pas vers le maintien, mais rien ne serait acquis. Quoi qu'il arrive, il faudra lutter jusqu'au bout et ne pas lâcher, car il y a même la possibilité « d'aller gratter » des places un peu plus haut.
Que t'inspires l'adversaire rémois ?
Ils viennent juste de changer de coach et vont sûrement montrer un autre visage, voire un autre dispositif. On ne sait pas trop à quoi s'attendre, mais il va falloir être prêt dans nos têtes, ne pas trop regarder l'adversaire et mettre une grosse pression d'entrée. A l'extérieur, face à une équipe qui joue sa survie, il va falloir être costaud mentalement et sortir un gros match pour confirmer la dernière victoire hors de Nice acquise à Lyon.
