Déplacement périlleux ce samedi à Gerland (16h - Canal+). Mais sur le terrain du leader, le Gym aura tout intérêt à ne faire aucun complexe.

Le Gym se frottera tout simplement, ce week-end, à ce qui se fait de mieux sur la scène nationale à l'heure actuelle, et devra laisser son coeur sur le billard de Gerland pour espérer stopper la dynamique négative (3 nuls et 4 défaites). Pour espérer créer une sensation qu'aucun « spécialiste » n'attend et faire repartir la machine en avant. Le tout sans complexe, comme l'expliquait Claude Puel lors de son apparition devant la presse de jeudi. « A priori, personne ne nous attend là-bas, c'est une possibilité pour nous de revenir à des bases, et de nous montrer à notre meilleur niveau. Paradoxalement, il y a sûrement moins de pression à jouer à Lyon que face à un concurrent direct. Même si ce sera difficile de ramener quelque chose, l'affiche est belle. Il faudra juste se lâcher, sans autre idée ».

Après Bastia et Guingamp, face auxquels ils avaient tenu le ballon sans pouvoir faire basculer le sort final de la rencontre en leur faveur, les Aiglons pourraient bien, à Gerland, avoir à procéder différemment pour faire valoir leurs droits. Qu'à cela ne tienne, « le mode commando » sur lequel il se sont parfois reposés lorsque la situation se compliquait, basé sur un bloc plus bas et des ressorties de balles fluides mais plus rapides, a déjà prouvé son efficacité (comme peut en témoigner le mois de janvier...) Le Gym pourra à cet égard s'inspirer de la prestation fournie lors de la rencontre aller, où Lyon avait dominé les débats, mais où il aurait pu réaliser une superbe opération s'il avait fait preuve d'une efficacité optimale (en concrétisant notamment une balle d'égalisation juste avant le 3-1 lyonnais).

Faire preuve d'une compacité sans faille, « d'une verticalité » poussée à son paroxysme et parfaitement maîtrisée, y ajouter une attitude guerrière : voilà quelques clefs pour faire trébucher l'ogre lyonnais (privé de Lacazette) et prendre un peu d'air. Afin de relever ce défi, les Azuréens pourront compter sur le retour dans le groupe du capitaine Didier Digard et du latéral Lloyd Palun, mais seront privés de Souleymane Diawara et de Grégoire Puel, suspendus. Dans les buts, Simon Pouplin ou Joris Delle succèdera à Mouez Hassen.

 

L'arbitre : Anthony Gautier

Samedi, l'OGC Nice se déplace chez le leader lyonnais à l'occasion de la 30e journée de L1. Cette rencontre, qui démarrera à 16h, sera arbitrée par Anthony Gautier, assisté de Mickaël Annonier et Philippe Jeanne. M.Gautier n'a dirigé le Gym qu'une seule fois cette saison, à l'occasion d'un derby brûlant remporté par les Aiglons face à l'OM, à l'Allianz Riviera (2-1, le 23 janvier dernier). Il a également croisé les Gones lors d'une seule rencontre, un 8e de finale de Coupe de la Ligue perdu face à Monaco aux tirs au buts (le 17 décembre).

 

Les 10 derniers Lyon - Nice

2013 / 2014 : 4 – 0
2012 / 2013 : 3 – 0
2011 / 2012 : 3 – 4
2010 / 2011 : 1 – 0
2009 / 2010 : 2 – 0
2008 / 2009 : 3 – 2
2007 / 2008 : 0 – 0
2006 / 2007 : 1 – 1
2005 / 2006 : 2-1
2004 / 2005 : 0-0

 

L'homme à suivre : Nabil Fekir

L'homme à surveiller dans les rangs lyonnais se nomme, sans surprise, Nabil Fekir. Sélectionné par Didier Deschamps pour affronter le Brésil et le Danemark, le jeune milieu offensif lyonnais franchit les paliers à une vitesse bluffante. Campé sur des appuis robustes, très difficile à prendre dans les duels où son sens du démarrage le rend insaisissable et particulièrement adroit dans la zone de vérité (11 buts et passes décisives cette saison), le numéro 18 peut faire basculer le sort d'une rencontre sur un coup de rein ou un coup de pied. La capacité niçoise à gérer le phénomène influera directement sur le déroulé des débats.

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