Nice - Monaco
La pelouse, un paramètre important
On le répète assez souvent : l'OGC Nice s'exprime toujours mieux lorsqu'il évolue sur un terrain parfait.
Un amour « du billard » qui n'est pas un plaisir d'esthète, mais qui répond à la volonté de favoriser le jeu au sol, à la vitesse et aux petits gabarits des Aiglons. Seul petit problème : ces derniers n'ont pas eu le loisir d'évoluer sur des terrains agréables depuis un gros mois. En déplacements, le Gym a dû faire face à la neige messine et au terrain très lourd du LOSC lors de ses dernières sorties. A domicile, il a souvent lutté avec son propre pré, très délicat à appréhender. Selon le classement officiel des pelouses, basé sur les notes attribuées après chaque match par les capitaines, les entraîneurs, l'arbitre et le diffuseur tv (selon 5 critères : trajectoire du ballon, souplesse du terrain, qualité des appuis, qualité du tapis végétal, auquel ils ajoutent une note d'appréciation globale), celle de l'Allianz Riviera se classe à la 16e place sur 19 (le synthétique de Lorient n'est pas comptabilisé).
« On évite d'abîmer la pelouse et de faire des entraînements dessus, mais je ne sais pas si elle va être dans un meilleur état, on verra bien », soufflait Claude Puel en conférence de presse mercredi. « C'est vrai qu'elle est importante pour nous, par rapport au jeu que l'on veut pratiquer. Même à Lille samedi dernier, elle était dans un piteux état... Cela ne favorise pas les enchaînements, la simplicité et la fluidité, puisqu'il faut toujours faire un contrôle supplémentaire ou s'assurer qu'il n'y a pas une taupe avant. Le jeu se trouve ralenti, ce qui favorise les équipes qui défendent avec un gros bloc, comme Nantes, St Etienne et bien d'autres ont pu le faire quand elles sont venues. C'est vrai que c'est difficile pour nous. »
