Nice n'a pas réussi à tenir dans la capitale. Battus 3 buts à 1 les aiglons auront une fin de saison difficile. Le Nice - Nantes de la 35è Journée sera à n'en pas douter le match le plus important de la saison !A Paris, Parc des Princes, Paris SG bat OGC Nice 3 à 1 (2-0)

36.098 spectateurs

Arbitre : M. Viléo

Buts : Pauleta (39è pen.), Rothen (42è), Semak (84è) pour Paris ; Armand (90è csc) pour Nice

Avertissements : Mendy, Semak à Paris ; Dié à Nice

Paris SG : Alonzo - Pichot, Helder, Pierre-Fanfan, Armand - Mendy (Reinaldo, 71è), Semak (Teixeira, 88è), Cissé, Rothen - Pauleta, Ljuboja (Haddad, 85è)

Nice : Grégorini - Djetou, Cobos, Traoré, Abardonado, Varrault - Ederson (Jankauskas, 64è), Balmont, Dié (Echouafni, 83è) - Larbi, VahiruaIl n'y a pas eu de miracle. Une équipe niçoise diminuée et en proie au doute n'a pas réussie à freiner l'ascension d'un PSG retrouvé ces dernières semaines. Alors que les parisiens peuvent pour la première fois croire à l'Europe - ce qui était inespéré il y a un mois -, le Gym devra se battre jusqu'au bout pour éviter la relégation.

Conscient que son équipe ne pourrait pas tenir durant quatre vingt dix minutes en attendant le PSG dans sa moitié de terrain, Gernot Rohr présentait une équipe avec trois offensifs que sont Vahirua, Larbi et Ederson. On frémissait dans les premières minutes de jeu lorsque Ljuboja à deux reprises manquait de profiter de mauvais dégagements au pied de Damien Grégorini.



Deux buts en trois minutes

La partie à l'avantage du PSG tombait pourtant rapidement dans le faux rythme que les aiglons souhaitaient lui donner. Bien organisés autour de leur libéro José Cobos qui allait fêter ses 37 ans (doyen de L1), les rouge et noir ne semblaient pas trop inquiétés même si quelques erreurs de précipitation donnaient des corners au Paris St Germain. Offensivement les niçois allaient attendre la 38è minute avec Kamel Larbi qui profitait d'une grossière erreur de relance pour adresser la première frappe niçois. Jérôme Alonzo dans son style très caractéristique repoussait des poings. La partie venait de basculer car une minute plus tard Jérôme Rothen laissait sur place Martin Djetou avant de centrer pour Pauleta. Le portugais était retenu par Pancho Abardonado et M. Viléo ne pouvait faire autrement que de désigner le point de penalty. Pauleta transformer la sentence d'un plat du pied pleine lucarne.

Un coup dur pour Nice qui n'a pas encore tout vu. Déconcentrés par cette fâcheuse ouverture du score les aiglons ne parviennent pas à stopper Semak dans les secondes qui suivent. Le russe perfore et frappe sur le poteau de Grégorini. Rothen est le plus attentif et à la réception de ce ballon adresse une frappe croisée qui ne laisse aucune chance à l'infortuné Grégorini. Deux buts juste avant la pause, la mission devenait quasi-impossible pour les aiglons.

Nice tente sans conviction

Au retour des vestiaires la partie baissait de pied. Entre une équipe de Paris qui souhaitait gérer son résultat et un OGCN désireux de refaire son retard mais sans vrai plan de jeu, les occasions se faisaient rares. Djetou tentait un ciseau retourné difficile (53è), Larbi était contré (60è), Balmont et Vahirua négociaient mal un contre en supériorité numérique. Nice tentait mais sans conviction. Le PSG se contentait de placer quelques contres, ce qui sera malheureusement suffisant. Une percée de Ljuboja était conclue par Semak qui glissait son ballon sous le ventre de Damien Grégorini.

La messe était dite mais Nice parvenait tout de même à sauver l'honneur dans les arrêts de jeu avec un but contre son camp d'Armand qui déviait un coup franc de Vahirua. L'avance de l'OGCN sur ses concurrents s'est à nouveau réduite et il ne faudra pas manquer le match face à Nantes dans quinze jours au Ray. Un Nice - Nantes qui s'annonce plus que jamais comme étant le match de l'année !

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