Le départ du meilleur buteur du Gym du 21e siècle est officiel depuis hier matin. Et depuis, sur le site officiel comme sur les réseaux sociaux, les hommages se succèdent. Au premier rang desquels, celui de Jean-Pierre Rivère : « On a été très heureux d’avoir Dario avec nous. Son passage laisse une trace importante, notamment sa première année. Il a marqué l’histoire de l’OGC Nice. On le remercie pour tout ça ».

D'ailleurs, le président de l’OGC Nice l’affirme, le club ne s’attendait pas à un départ cet hiver. « On pensait et on aurait aimé l’avoir jusqu’à la fin de la saison avec nous. Avec l’espoir qu’il nous marque encore pas mal de buts. Son départ s’est fait de manière précipitée ».

Poussé vers la sortie, Dario ? Malicieux sur les terrains avec les défenses adverses, le buteur argentin sait aussi l’être dans sa communication. « La vérité, c’est que Dario voulait partir. Ce n’était pas la première fois. Partir, c’est un souhait qu’il a manifesté à chaque mercato depuis son arrivée. Tous les 6 mois, on avait droit à la même musique de ses conseillers. Cette fois, ce fut encore plus virulent quand il nous a demandé à retourner à son ancien club de Pachuca. Il nous a d’ailleurs dit qu’il rejoindrait ce club quoiqu’il arrive au terme de la saison. A 6 mois de la fin de son contrat, et devant son insistance, on a alors décidé de faire ce transfert. S’il n’avait plus la tête à Nice, c’était la seule décision à prendre ».

Jean-Pierre Rivère confesse d’ailleurs un regret : « On pensait qu’il serait là comme prévu le 2 janvier. De la façon dont les choses se sont faites (il a organisé son déménagement durant la trêve et n’est pas revenu à Nice, ndlr), on a l’amertume de n’avoir pas pu lui rendre l’hommage que l’on souhaitait au stade. On espère avoir l’occasion de le faire le jour où il sera de passage sur Nice. Qu’importe sa communication. Il a voulu saluer les supporters à sa manière. Si je me dois de clarifier certaines choses, cela n’enlève rien au fait que c’est un garçon et un joueur pour lequel nous avons tous beaucoup d’affection et de reconnaissance. Il sera toujours chez lui, ici ». Comme dans le cœur de toutes celles et ceux qu’il a fait rêver, balle au pied.

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