La page 2014 est tournée. Une nouvelle s’ouvre samedi à Valenciennes, en 32e de finale de la Coupe de France (18h sur Eurosport). Et les Aiglons comptent bien faire de cette reprise un starting-block.

A quelques heures d’embarquer pour le Nord de la France, Fred Gioria et Didier Digard n’ont pas dit autre chose devant les micros vendredi. « La coupure est arrivée au bon moment, après ce match face à Lens (défaite 2-0). A présent, c’est important de bien redémarrer », a résumé Gioria. « Pour entamer une dynamique positive et engranger de la confiance avant d’aborder la phase retour du championnat », a complété le capitaine du Gym.

C’est là l’un des deux intérêts majeurs du rendez-vous de Valenciennes. L’autre s’appelle l’ambition. Mais il convient de l’habiller d’une certaine modération alors que sonne à peine l’heure de l’entrée en lice.

« Quand on ne peut pas viser le podium, on se raccroche évidemment aux coupes. Mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. C’est le lot de pratiquement tous les clubs de notre championnat », a ainsi relativisé Gioria, dernier capitaine niçois à avoir brandi le trophée en 1997.

« Même le club de PH qui rentre en Coupe de France rêve de la remporter. Mais tout est bon à prendre », a avancé Digard.

Pour amorcer la pompe en 2015 et se projeter un peu plus en avant dans la compétition, le sort n’a pas réservé un traquenard aux hommes de Claude Puel. Une Ligue 2 dans une belle et récente enceinte de 25 000 places, l’adversaire et le décor de ce match mettront les Aiglons dans le vif du sujet, d’emblée. Ce que Digard et ses partenaires ne peuvent qu’apprécier : « On sait à quoi s’attendre effectivement. On connait ce stade, cette équipe,… Il n’y aura pas d’effet de surprise. C’est un ingrédient parfois important en coupe, et cette fois on le maitrisera ».

Mais a contrario s’annonce une rencontre pas si simple, à l’extérieur, contre un récent pensionnaire de Ligue 1 où officient Abriel et Le Tallec, et qui s’est spectaculairement redressé en championnat ces dernières semaines (10e).

Pour aller chercher sa qualification (et une première victoire au Hainaut), l’OGC Nice pourra compter sur un effectif seulement dépourvu de ses Sud-américains Dario Cvitanich et Carlos Eduardo (rentrés en cette fin de semaine à Nice).

L.O.

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