Lens - Nice

Claude Puel avant le dernier match

La ville est tapissée de décorations, les sapins ont envahi la Prom'. Mais l'entraîneur niçois l'assure : ses joueurs sont encore loin d'être en vacances. Vendredi à Amiens, ils affronteront Lens pour leur dernier match de l'année.

Pour ce dernier match avant les vacances, devez-vous être particulièrement vigilant à la concentration de vos joueurs ?
Dans le quotidien, on fait attention à ce qu'il n'y ait pas de dispersion. On tient à ce que les joueurs restent très sérieux dans l'approche, bien sûr. Ils sont sensibilisés sur l'importance du match qui se présente face à un adversaire très généreux.

Justement, votre avis sur les Lensois ?
Ils font preuve de beaucoup d'ambition, de générosité. A chaque fois que je les vois jouer, je remarque beaucoup d'efforts et de volume de jeu. Paradoxalement, ils jouent sans pression. Vu que personne ne les attend, tout ce qu'ils réalisent n'est que du bonus. Une équipe avec de la fraicheur, de la spontanéité, qui a souvent mérité de gagner les fois où elle a perdu ou fait match nul. Y-compris contre Marseille. C'est dire ce qui nous attend.

 

En ce moment, votre équipe paraît plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile. Une raison de plus de croire en elle à Lens ?
On veut toujours prendre des points à l'extérieur comme à domicile. On se doit d'être conquérant, peu importe la forme du moment. A Caen, le contenu m'a intéressé. J'ai vu beaucoup de bonnes choses sur les aspects psychologique, tactique, technique. Contre Saint-Etienne, c'était plus difficile. Il s'agissait d'un adversaire dense physiquement, recroquevillé sur ses 18 mètres, qui n'a jamais ouvert le jeu. Notre match n'était pas mauvais. Mais il n'était pas suffisant dans la dernière passe, le dernier geste. Face à ce genre d'équipe, il aurait fallu savoir ouvrir le score. Ou être plus efficace sur un coup de pied arrêté pour déverrouiller le match.