Happy-end

Et à la fin, c'est...

Face à Montpellier (1-1), l'OGC Nice a une nouvelle fois fini plus fort que son adversaire. Ce dernier quart d'heure, qui faisait tant défaut aux Niçois la saison passée, réussit désormais bien aux joueurs de Claude Puel.

Terriblement efficaces dans les dernières minutes, les Aiglons ont pris l'habitude de ne rien lâcher. Cette ténacité a permis aux Niçois de grappiller déjà trois points en L1. En neuf matchs de championnat, le Gym a marqué plus de buts dans le temps additionnel que sur toute la saison dernière (2013/2014 une fois, 2014/2015 déjà deux fois). C'est incontestable, l'OGC Nice s'est amélioré dans ce moment-clé.

Pour Jordan Amavi, tout est une question de mentalité : « On n’abandonne pas, on s'accroche jusqu'au bout. On se motive tous pour éviter la défaite. Il y a un vrai état d'esprit dans ce groupe. » Si le Gym a un côté plus tueur à l'approche du coup de sifflet final, les Aiglons parviennent à profiter pleinement des faiblesses adverses. Fébrile en fin de match, le MHSC a encaissé près de 80% de ses buts dans le dernier quart d'heure (4/5). Le ratio plus élevé de l'élite en compagnie de Caen.

Bodmer « Tout cela n'est pas anodin »

Plus fort offensivement, l'OGC Nice l'est également sur le plan défensif. Au cours de l'exercice précédent, le Gym avait perdu six unités dans les dix dernières minutes. Des points qui auraient permis aux Aiglons d'avoir un matelas plus confortable à l'approche du sprint final. Cette saison, il ne lâche pas, comme en témoignent les conservations du score face à Toulouse (3-2) et à Lorient (0-0).

Sur les douze buts pris par les Rouge et Noir cette saison, un seul a été concédé en fin de partie et il ne modifiait pas l’issue des débats (OM-Nice Barrada 88e). Mathieu Bodmer, le patron de la défense niçoise, réagit sur la métamorphose de son équipe dans « le money-time » : « Depuis le couac à Nantes (défaite 2-1), on a retrouvé une solidité. La saison dernière, des matchs comme face à Metz (1-0) ou Montpellier (1-1) on ne les gagnait pas, on n’égalisait pas. Tout cela n'est pas anodin. C'est un signe que l'équipe progresse et qu'elle est plus difficile à bouger. »

Aujourd'hui les supporters du Gym sont prévenus, il est fortement déconseillé de quitter sa place prématurément. A l'Allianz Riviera notamment, où les Niçois ont pris l'habitude de faire la décision en deuxième période et plus spécifiquement en fin de match.