Monaco - Nice : J-1
A la (re)conquête du derby
Ah ! Ce bon vieux Louis II... Il nous avait manqué, deux saisons durant, avant que Monaco ne retrouve l'élite. Et si l'an dernier, les retrouvailles ont mal tourné malgré un bon match du Gym (1-0), la nouvelle édition du derby n'en est que plus attendue.
« Un derby reste toujours un match particulier », jugeait Claude Puel, cette semaine, en conférence de presse. « Nous serons présents. Pour nos supporters. Pour nous. Pour vivre quelque chose. »
Et pourquoi pas des émotions à la hauteur des précédentes ? De celle procurées par la volée de Laslandes ? Le coup de casque d'Ederson ? Les duels musclés entre Rool et Cufré ? Le péno de Poussin dans les arrêts de jeu ? Ou, forcément, le fameux 4-3 ? Victor Agali, dix ans déjà...
Monaco – Nice, un vingtième match à domicile ? « C'est un territoire à part », a plaisanté le coach. « Il s'agit d'un court déplacement. Un derby que l'on sait important pour les supporters des deux clubs. Beaucoup de Niçois travaillent à Monaco, j'en sais quelque chose. Mais pour dire que Monaco c'est la maison, il faudra d'abord aller y chercher un résultat. »
Mendy : « Quand on est monégasque... »
Interrogé sur les difficultés niçoises hors de l'Allianz Riviera, Nampalys Mendy, lui, a trouvé la juste pirouette en conférence de presse : « De toute façon, samedi, nous serons comme à domicile. » Formé en Principauté, le milieu défensif n'a vécu qu'un derby côté rouge et blanc, depuis le banc de touche. Comment l'afflux de Niçois est-il vécu par les joueurs asémistes ? « Quand on est monégasque, on se sent à l'extérieur. Mais vu qu'on a l'habitude de ne pas avoir grand-monde au stade, alors c'est presqu'une bonne chose de le voir rempli. Quitte à ce qu'il soit niçois. Le monde dans les tribunes, c'est une source de motivation supplémentaire. »
"On a du mal à l'extérieur ? De toute façon, samedi, on sera comme à domicile..." Papy #Mendy avant #ASMOGCN pic.twitter.com/fMFLS7VMvY
— OGC Nice (@ogcnice) 25 Septembre 2014
Puel : « L'autre particularité de ce derby... »
Le cortège en deux-roues, les scénarios fantastiques, le Louis II en rouge et noir... Autant de bonnes raisons d'apprécier le plus court déplacement de l'année. Claude Puel, lui, en note une de plus : « L'autre particularité de ce derby, c'est peut-être le nombre de joueurs formés dans les deux camps. » Bosetti, Hassen, Amavi, Maupay d'un côté. Kurzawa, Germain, Ferreira-Carrasco de l'autre. « Au-delà des supporters qui attendent ce match, l'identité est plus affirmée au sein-même des équipes. »
Y.F.
