Marseille - Nice : J-2
« Je suis à l'image de l'équipe »
Quatre points dans les bagages, l'OGC Nice se prépare à disputer son premier derby de la saison, vendredi (20h30) à Marseille. Titulaire lors des trois premières journées, Valentin Eysseric se verrait bien y reproduire le coup de l'an dernier.
L'espace de quelques secondes, le meneur de jeu a bien cru débloquer son compteur buts, samedi soir. Son coup franc aurait permis au Gym de reprendre l'avantage devant Bordeaux juste avant la pause. « Ce but nous aurait fait beaucoup de bien », accorde Valentin Eysseric, toujours catégorique : « Je n'ai pas besoin de revoir les images pour savoir que mon but était valable. D'où j'étais, j'ai bien vu que même hors-jeu, Kevin (Gomis) n'intervenait pas dans l'action. »
Déçu mais pas abattu, le meneur de jeu préfère retenir le positif. Le bon succès contre Toulouse. Le précieux point ramené de Lorient. Une préparation qui porte ses fruits. « Physiquement, je nous trouve très bien. Nous sommes au point. » Son cas personnel ? « Mes sensations sont bonnes. Je suis à l'image de l'équipe. Quand elle se porte bien, alors je vais bien. Quand elle va mal, je le suis aussi. »
« Tant que je touche des ballons... »
Gâté en émotions diverses lors des deux premières saisons, le nouveau porteur du numéro 10 veut marquer la troisième de son empreinte. « Avoir du temps de jeu, être décisif, remplir mon rôle du mieux possible. » Une mission réajustée lorsqu'il évolue en compagnie de Mendy, seule pointe basse, et Hult, plus offensif que Digard. « Dans cette disposition, j'ai plus de devoirs défensifs. Et moins de présence devant le but. Mais ça ne me dérange pas, tant que je touche beaucoup de ballons. »

A déjà trois jours du déplacement au Vélodrome – new-look – l'Aixois garde en mémoire les trois succès de la saison passée. Dont un au cours duquel il avait signé l'unique réalisation, sur coup franc. « Nous sommes capables de les battre encore, nous le savons. L'OM est très fort devant. Ils ont de très bonnes individualités, des joueurs capables de faire la différence. Mais nous avons de très bons arguments offensifs aussi. Eric (Bauthéac) ou Alexy (Bosetti), qui reste quand même sur deux buts en trois matchs. »
Y.F.
