L'OGC Nice va disputer au Vélodrome le 2000e match de son histoire parmi l'élite. Apparu à 173 reprises en première division, toutes sous le maillot rouge et noir, Jean-Philippe Mattio évoque quelques souvenirs marseillais.

Cette 2000e en L1 au Vélodrome, tout un symbole ?
Marseille n'est pas un petit club de Ligue 1. C'est une grande vitrine du football français, du passé. Dans les années 70 et 80 déjà, j'ai vu de sacrés OM-Nice ou Nice-OM. Emon et Skoblar d'un côté, Bjekovic de l'autre... Cette 2000e là-bas est un clin d'oeil sympa, oui.

« Des vrais derbys, des matchs d'hommes »

Tu en as disputés quelques uns...
Je me souviens d'un derby juste avant leur finale de Coupe d'Europe (1991), où nous avions joué tranquillement et perdu 1-0. Ils n'en menaient pas large... Je me rappelle d'un OM-Nice avec le Vélodrome en reconstruction. Nous avons finalement perdu pour une tête de Fred Gioria contre son camp, pleine lunette (1996). Nous avions fait un match de fou avec une moyenne d'âge de 22 ou 23 ans. Je devais être l'un des plus vieux.

Saison 1988/1989 (voir la photo d'équipe en grand)

​Tu t'es frotté à quelques adversaires de haut niveau...
Je pense d'abord à Jean-Pierre Papin. Sur l'un de mes premiers derbys, je l'ai au marquage. Sur un corner, je le tiens par le maillot. Il se retourne et me dit : "Tu sais qui je suis ?" Je lui réponds : "Ouais et alors ?" Carlos Mozer, c'était aussi un sacré morceau. Ça allait au duel. C'était des vrais derbys, des matchs d'hommes.

Nice affronte Marseille pour la troisième fois de la saison...
Comme on dit, jamais deux – victoires – sans trois ? Nous avons a un petit avantage. Certes, nous sommes mal classés. Mais je reste optimiste. Marseille joue le haut de tableau devant son public : la pression est de leur côté. Et je crois nos joueurs capables de faire un coup.

Y.F.

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