Nice - Monaco

Puel et Monaco : flashback

Claude Puel appartient à une espèce en voie d'extinction. Celle des joueurs qui n'ont porté qu'un seul maillot au cours de leur carrière : celui de l’AS Monaco, avec 601 matchs officiels au compteur entre 1979 et 1996.

Bien avant que s’ouvre la page russe, celui qui fut un intraitable milieu de terrain a également évolué dans une ASM aux talents hors-normes : « J’ai eu cette chance. J'étais un joueur de devoir. Mais il en faut, pour faire briller les autres. Aujourd'hui, Falcao fait beaucoup parler. Mais à l'époque, Monaco avait déjà la possibilité de recruter les meilleurs au monde. C'était quelque chose... Et à leur contact, j'ai beaucoup appris », nous confie celui qui a conquis dans la Principauté : deux titres de champion, trois coupes de France sans compter une finale de Coupe des Coupes, en 1992.

Du terrain au banc, l'actuel coach niçois est également le dernier entraîneur à avoir mené le club du Rocher vers un titre de champion de France, au terme de la saison 1999/2000. Le temps des Barthez, Simone ou encore Trézeguet.

A la tête de Lille (2002-2008) puis de Lyon (2008-2011), le technicien a déjà retrouvé Monaco à vingt reprises en match officiel, avant le derby de mardi soir. Dont une dernière confrontation émotionnellement rude : le 29 mai 2011. En qualifiant son équipe pour le tour préliminaire de Ligue des Champions, le technicien envoyait son club formateur en Ligue 2. « Ce que j'ignorais alors, c'est que nous participions en même temps au sauvetage de mon futur club, l’OGC Nice… ».