Racines

Ahura, lou Gym parla nissart

Une première pour le vestiaire niçois. Ce vendredi, à l'issue de l'entraînement, joueurs, staff et salariés ont suivi un cours sur la culture et la langue niçoises.

Pendant un peu plus d'une demi-heure, ils ont été initiés aux bases de l'histoire du Comté (frontières, géographie, blason), à la signification d'expressions niçoises – « falabrac », « ficanas », « aloura », … – et ont découvert qui a donné son nom aux tribunes Garibaldi et Ségurane de l'Allianz Riviera.

« Une excellente initiative », selon Claude Puel. « Un moyen de connaître davantage la culture niçoise et la faire partager avec des garçons qui viennent de différents horizons. De quoi comprendre un peu mieux encore la fierté que peuvent avoir les Niçois vis-à-vis de leur équipe. » « C'est une initiative que nous avions en tête depuis un certain temps », étaye Virginie Rossetti, directrice de la communication. « A l'heure de l'entrée à l'Allianz Riviera, il s'agit d'une nouvelle manière d'afficher l'ADN niçois, de rappeler d'où l'on vient. »  

Si Dario Cvitanich a été invité à revenir sur les quelques parallèles entre sa langue natale et le nissart, Alexy Bosetti, forcément, a été convié à lancer l'incontournable Nissa la Bella devant ses coéquipiers.

« Le but n'était pas de proposer un cours magistral mais d'aider à comprendre à nos joueurs que toute cette ferveur a bien une origine », explique Felix Kudelka, défenseur de la culture niçoise, venu accompagné de Patrice Arnaudo, enseignant de la langue. Les deux intervenants ont d'ailleurs pris part, devant leur public d'un jour, à une partie de mourra surprenante.

A l'approche du déjeuner, le débat ne pouvait que se terminer par une présentation et dégustation des spécialités niçoises. Au menu : farcis, pissaladière, socca, pan bagnat ou encore beignets de fleur de courgette.

Y.F.

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